Faire coïncider bien-être et réseaux sociaux, c’est possible !

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Depuis maintenant plus d’une quinzaine d’années, les réseaux sociaux partagent notre quotidien pour le meilleur et pour le pire. Ils nous accompagnent dans nos moments de vie les plus ordinaires et, parfois, les plus intimes. Aujourd’hui, plus de 500 000 messages sont tweetés, plus de 65 000 photos sont partagées sur Instagram, plus de 10 000 images sont épinglées sur Pinterest… Et ce, chaque minute !

En cinq ans, le nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux est passé de 3,4 milliards à plus de 5 milliards. Autrement dit, plus de la moitié des habitants de la planète est sur au moins un réseau. Et chacun de ces chiffres ne cessent de croitre, notamment avec la crise sanitaire et les confinements. Ceux-ci ont contraint les gens à rester chez eux et à trouver de nouveaux moyens pour rester en contact avec leurs proches

Temps d’utilisation des réseaux sociaux : la qualité avant la quantité

Les événements de ces derniers jours, #FacebookDown #InstagramDown ou encore #WhatsAppDown, ont permis à beaucoup de personnes de repenser leur consommation actuelle des réseaux. En effet, dans la soirée du lundi 4 octobre, les réseaux sociaux du groupe Facebook ont rencontré un bug important qui rendait impossible ou très limité l’accès aux différentes plateformes. Pendant plus de 6h, les internautes n’avaient pas la possibilité de consommer le contenu comme ils le souhaitaient : l’occasion de remettre en cause leur utilisation des réseaux et les bienfaits controversés qu’ils pouvaient leurs apporter.

Anticiper les méfaits d’un usage excessif

Comme nous l’avons évoqué plus tôt, cela fait plus de quinze ans que les réseaux sociaux nous accompagnent. Avec le temps, ils se sont optimisés, ont été pensé pour nous donner envie de rester dessus. Aussi longtemps que possible… Et à terme, développer une dépendance. Car s’ils sont gratuits, c’est bien parce que vous êtes la raison pour laquelle ils sont rentables. Mais alors, quels sont les différents impacts négatifs des réseaux sociaux sur votre santé ?

Tout d’abord, un rapport trop long avec les réseaux sociaux serait souvent associé à de l’anxiété sociale, à un état dépressif ou encore à une détresse psychologique. Ajouté à cela, la comparaison sociale qui a lieu sur les réseaux sociaux aurait un impact direct sur l’anxiété et sur la diminution du bien-être. Les utilisateurs se montrent principalement sous leur meilleur jour alors le complexe d’infériorité lié à cette comparaison sociale est souvent nocif.

Le sommeil est également une variable de la vie quotidienne qui est souvent impactée par les réseaux sociaux. Que ce soit sa qualité ou sa quantité, l’impact d’un moment sur les applications avant d’aller se coucher influe négativement sur votre sommeil et peut même décaler votre endormissement. La source de cette répercussion négative est liée à plusieurs facteurs : les écrans bleus des smartphones qui empêchent la sécrétion de mélatonine pourtant indispensable à la régulation du sommeil, mais aussi l’excitation émotionnelle et cognitive créée par les publications visionnées.

Des points positifs à souligner

Au-delà des différents aspects amusants et distrayants qu’ils peuvent à première vue avoir, les réseaux sociaux nous procurent aussi d’autres bienfaits. Ils ont, par exemple, des aspects bénéfiques pour le bien-être général et pour le soutien social perçu. On note même une tendance récente qui soutient que le temps passé sur les réseaux sociaux et sur différentes activités digitales de manière modérée ne serait pas forcément négatif pour le bien-être des jeunes. On peut aussi souligner leur utilité dans le quotidien et sur le long terme, puisqu’ils permettent de garder le contact avec nos proches et d’échanger avec eux quand bon nous semble.

Comment mieux utiliser les réseaux sociaux ?

Tout d’abord, mieux vaut évitez les écrans au moins 30 minutes avant d’aller vous coucher. Cela, pour rivaliser avec les méfaits liés au sommeil. Vous permettrez ainsi à votre organisme de se préparer plus facilement pour sa nuit.

Ensuite, pour ne pas tomber dans la dépendance de ces plateformes, il peut y avoir une certaine rigueur à s’imposer. Fixez-vous une limite de temps à ne pas dépasser avant de vous accorder un moment de détente sur les réseaux. En définissant des périodes, vous reprenez le contrôle. Vous ne laissez pas la place à la dépendance puisque vous restez maître de votre propre consommation. C’est un exercice qui peut être difficile au départ puisque nous n’avons pas pour habitude de nous discipliner sur ces sujets-là… Mais vous gagnerez ainsi du temps pour réaliser d’autres activités et pour vous aérer l’esprit.

 

 

 

Sources :
https://link.springer.com/article/10.1007/s10964-018-0829-2
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0747563212003172
https://go.galegroup.com/ps/anonymous?id=GALE%7CA66171001&sid=googleScholar&v=2.1&it=r&linkaccess=abs&issn=00018449&p=HRCA&sw=w
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0165032717311588
https://www.researchgate.net/publication/277597470_Activity_Matters_Investigating_the_Influence_of_Facebook_on_Life_Satisfaction_of_Teenage_Users
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/apa.14210

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.