L’agro-homéopathie : un avenir pour notre santé ?

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Tout d’abord, l’homéopathie est connue pour son efficacité sur les humains, les animaux et elle remporte d’ailleurs un succès croissant auprès de la population et des éleveurs. Aux côtés des thérapeutiques habituelles, l’homéopathie permet  de mettre en place une santé éco-responsable.

L’agriculture n’échappe pas à cette réflexion. Mais alors, comment concilier une agriculture moins soumise aux traitements phytosanitaires tout en améliorant la qualité nutritionnelle et en permettant aux plantes de mieux se défendre ?

L’homéopathie, une réponse à la problématique de santé collective

D’abord, l’agro-homéopathie est née dans les années 60 sous l’impulsion d’un néerlandais, Ben Rozendan sunomé Kaviraj. Dans cet esprit, parti en Inde, comme beaucoup à cette époque, il s’initie à l’homéopathie et s’essaie à des traitements de différentes maladies végétales chez des amis en Suisse.

De ce fait, ce procédé apporte deux avantages majeurs :

  • Il est écologique et ne nuit pas aux écosystèmes
  • Il est économique

Deux chercheurs en agro-homéopathie nous font part de leur expérience

Premièrement, le Dr Ileana Rîndasu est médecin homéopathe. Elle a réalisé une thèse (Research gate) qui porte sur la lutte antiparasitaire d’espèces fruitières. Elle a également travaillé sur des études de germination du blé et de certaines espèces d’arbres fruitiers. Les résultats sont très encourageants. Elles devraient susciter un intérêt pour d’autres chercheurs en quête d’une nouvelle agriculture.

Deuxièmement, le Dr Francesco di Lorenzo est agronome.  Ces travaux en agro-homéopathie ont débuté il y a 6 ans, après des tâtonnements naturels chez tout chercheur. C’est la raison pour laquelle il a découvert que le traitement des plantes était lié à une étude systémique associant leur espèce et leur environnement.  Le traitement est individualisé.  Il nous cite quelques exemples de ces recherches sur différentes fermes italiennes qui donnent de très bons résultats : Equisetum 6 H contre les pucerons de la courgette et Aloe vera 3 CH contre des champignons attaquant le basilic. Protocole homéopathique pour augmenter naturellement la production de laitues en serre.

De plus, ces travaux rejoignent ceux d’Herbert Tratter, agriculteur qui soigne ses vergers contre l’oïdium ou la cochenille entre autres, avec des préparations homéopathiques de son cru. Abdelaziz Yaacoubi, ingénieur et professeur marocain d’agronomie, expert reconnu, raconte son expérience : « L’agro-homéopathie, je n’en avais jamais entendu parler. Je ne voyais pas comment un petit granule de sucre pouvait faire quelque chose, moi qui était formaté à l’utilisation de la chimie. On a eu la chance de réussir les premiers essais, parce que sinon on n’aurait jamais pu vérifier l’efficacité de l’homéopathie : en moins de 48 heures, il y a eu des résultats surprenants. »

L’agro-homéopathie fait partie intégrante de cette médecine éco-responsable qui associe efficacité, innocuité et faible coût. Une nouvelle aventure scientifique dans ce monde en pleine reconstruction.

 

 

 

Sources :

https://mailchi.mp/6135eec82e38/ech-newsletter-july-august-8410156?e=fb29a4302
https://physicgardenproject.wordpress.com/2013/03/17/in-memory-of-dear-kaviraj/
https://hpathy.com/agrohomeopathy/v-d-kaviraj/

 

 

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.