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Le Pass sanitaire peut être vécu comme un sésame pour accéder à des activités culturelles ou sportives. Il peut conditionner le maintien de son emploi. Pour certains, il constitue une atteinte à la liberté individuelle. Assujetti au vaccin anti covid ou aux tests de dépistages, il n’est en aucun cas un gage de bonne santé.

Pass sanitaire et risques covid-19

Les statistiques le montrent, les risques majeurs de faire une covid-19 grave sont liés à l’état de santé de chacun. L’âge a été un premier déterminant. Cependant, nous avons vu des personnes très âgées en EHPAD faire leur épisode viral sans gravité. Les risques morbides habituels (hypertension, diabète, obésité) mis en avant par la santé publique sont également pointés du doigt. Bien entendu, ceux qui ont, pour des raisons pathologiques comme une greffe d’organe ou une leucémie, des perturbations graves de l’immunité seront visés.

Ces risques de santé imposent à tous ceux considérés comme « fragiles » une protection vaccinale qui pourrait permettre de ne pas saturer les hôpitaux. Les études récentes faites en Israël montrent que le taux d’efficacité du vaccin Pfizer tombe à 64%… Face au variant Delta. Par contre il reste à 93% pour les formes graves. Il est à noter que le Pass sanitaire, qui est censé contenir une expansion de la pandémie, ne constitue pas un sésame de bonne santé.

Un Pass santé

Nous pourrions, par exemple, instituer individuellement un Pass santé. Il nous permettrait tout d’abord de valider notre hygiène de vie basée sur les 3 piliers essentiels. La nutrition, l’activité physique et la gestion de nos émotions. La santé publique pourrait, pour ces raisons, mettre à disposition de ceux qui sont considérés à risque des moyens suffisants pour se prendre en charge. Aujourd’hui, les moyens connectés sont au service du flicage vaccinal. Ils pourraient plutôt être développés pour permettre à tout un chacun d’échanger avec des équipes dédiées à la santé.

Pour l’instant, la pandémie virale peut être considérée comme le début d’une crise qui met en évidence la médiocrité de l’état de santé des populations. Celles-ci, malmenées par la malbouffe, la sédentarité ou un niveau de stress qui culmine à son maximum depuis les épisodes de confinement. Qui plus est, les études récentes montrent que les jeunes ados passent plus de 15 heures par semaine devant des écrans, au détriment d’activités culturelles ou sportives.

À quand une application gouvernementale « Pass santé » ? Téléchargeable gratuitement, elle permettrait à chacun de mieux se connaître et de faire le point avec sa santé. Quiz, conseils et échanges avec des professionnels, elle permettrait également à terme une bien meilleure prise en charge des pandémies à venir. Cette vision globale de la santé s’inscrit dans une médecine future qui se veut intégrative. Elle pourra mettre à la disposition de la population la technologie récente, mais aussi une éducation à une bonne hygiène de vie et des thérapeutiques complémentaires qui ont fait leurs preuves depuis des années.

Sources : 
https://www.lci.fr/sante/covid-19-le-rebond-des-cas-en-israel-montre-t-il-que-l-efficacite-
du-vaccin-n-est-que-de-64-2190865.html
https://www.drogues.gouv.fr/comprendre/ce-qu-il-faut-savoir-sur/lexposition-aux-ecrans