Parce que l’étude Epi3 – une des plus importantes évaluations pharmaco-épidémiologiques européennes – montre que les personnes soignées par homéopathie consomment jusqu’à 50% de médicaments (anti-inflammatoires, antibiotiques, psychotropes), potentiellement dangereux ou sur-prescrits, en moins, il est essentiel que l’homéopathie reste remboursée, pour le bien-être des patients. Quoiqu’en disent ses détracteurs…
Ces chevaliers blancs de la médecine par les preuves, brandissent l’étendard vertueux de la « science », en rugissant dans les colonnes d’une presse complaisante : « oui, mais cette étude a été financée par Boiron (industriel du médicament homéopathique) » ; « oui cette campagne a été financée par les pro-homéo ».
Ils oublient pourtant les principes qui régissent leur propre communauté scientifique :
- L’évaluation de tous les médicaments (non-homéopathiques) que nous consommons chaque jour est financée par des laboratoires.
- Ces mêmes laboratoires rémunèrent des experts pour en parler dans les congrès.
- Ces derniers achètent des pages entières de publicité pour entretenir les revues médicales.
- Jusqu’à peu, ils sponsorisaient les événements et les formations des jeunes médecins lors de leurs études.
- Ils peuvent parfois faire partie du capital de certaines revues grand public.
Fort heureusement, la nouvelle génération de médecins prône une médecine plus naturelle, militent pour une dé-prescription de médicaments qui, à défaut d’être utiles, peuvent être dangereux pour la population.
Ils ont raison d’agir ainsi. Il faut les féliciter.
Ils rejoignent les médecins homéopathes qui, depuis des dizaines d’années, à santé égale pour leurs patients, pratiquent cette « safe médecine » qui correspond bien aux attentes de près de 50% de la population soignée avec cette thérapeutique.
Laissez-nous libres de penser à une médecine qui, bien que basée sur la science, reste avant tout une science de l’Homme !