Le reportage d’Arte sur l’homéopathie qui fait tomber les masques

Dans son reportage « L’homéopathie, médecine douce ou imposture ? » diffusé le 15 février 2020, Arte propose un regard objectif sur cette thérapie, l’une des plus connues parmi les médecines alternatives. Mieux, la chaîne franco-allemande montre le vrai visage des opposants à l’homéopathie, incapables d’envisager un autre monde conceptuel que celui du scientisme radical.

Un reportage qui en dit long sur les détracteurs de l’homéopathie

La chaîne franco-allemande a diffusé, le samedi 15 février, un reportage mesuré sur l’homéopathie afin de faire le point sur ce traitement controversé, pourtant très prisé des Français. Ce documentaire à cheval sur l’Allemagne et la France (dont la principale qualité est de se montrer prudent) interroge scientifiques et médecins pour faire la lumière sur les principes qui sous-tendent l’homéopathie, dont l’ultra-dilution des actifs et la mémoire de l’eau, mais aussi l’écoute accordée au patient. Ceci pour démêler le vrai du faux et comprendre pourquoi, malgré son inefficacité supposée, l’homéopathie reste aussi populaire.

Mais ce reportage montre surtout le véritable visage des opposants à l’homéopathie. Incapables d’envisager un autre monde conceptuel, ils refusent même de comprendre ce que toute personne raisonnable percevrait facilement.

L’importance lobby de l’industrie pharmaceutique

Aujourd’hui on s’échine à nier l’efficacité de l’homéopathie, qui ne fait pourtant pas de mal aux patients, tandis qu’on ferme volontiers les yeux et les oreilles sur les multiples scandales sanitaires de la médecine allopathique. Nous en voulons pour preuve la scabreuse affaire du Médiator et du Vioxx qui ont fait des dégâts considérables chez les patients innocents qui avaient confiance dans leur médecin allopathe. La Haute Autorité de Santé (HAS) autorise même facilement des anticorps monoclonaux (Dupixent) à 1450 euros les deux seringues contre l’asthme et la dermatite atopique. Or cette structure ne se soucie pas du retrait de la vente du cromoglycate de sodium (Lomudal), peu coûteux et sans effets secondaires en plus.

En fait, c’est le business qui l’emporte sur la santé. Il voit d’un mauvais œil l’émergence de traitements « gratuits » qui pourraient nuire aux profits des actionnaires des puissants laboratoires pharmaceutiques. C’est pourquoi on finance les médias pour discréditer, à coups d’articles creux, l’homéopathie.

C’est comme pour le business du tabac

En médecine allopathique, de nombreux médicaments se contentent par ailleurs de soigner les symptômes, plutôt que la cause de la maladie. Ainsi le patient pourrait indéfiniment revenir vers son médecin, payer davantage de médicaments et enrichir l’industrie. Car pour que celle-ci fonctionne à plein régime, il faut des malades.

Le monde pharmaceutique n’a donc pas intérêt à soigner les maladies ou à les prévenir par une hygiène de vie impeccable comme le font les médecines douces. C’est comme pour la vente de tabac. Le système économique ne peut pas se permettre de faire de la prévention car les enjeux sont trop importants.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.