Scandale sanitaire en Angleterre

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Un certain nombre de journaux dont la valeur scientifique ne fait aucun doute (Closer, point de vue, Gala, l’Express, Ouest France…) ont relevé un drame sanitaire en Angleterre : le Roi Charles III a pris comme médecin personnel un praticien homéopathe.

Reprenant en cœur un article d’un journal anglais à valeur médicale sans contexte : The Guardian, ils se sont fait l’écho d’une cabale médiatique partisane.
Rappelons que ce choix est strictement personnel et relève de la vie privée et que tout un chacun est libre de se faire soigner par le médecin de son choix.

L’homéopathie est une vieille tradition au sein de la Famille Royale puisque le roi Georges V (1865-1936) appréciait déjà ces traitements. La reine Victoria (1837-1901) a eu également recours aux soins du Dr Quin, homéopathe et médecin personnel du Roi des Belges. Ce dernier fonda en 1849 le London Homeopathic Hospital devenu depuis le Royal London Hospital for Integrated Medicine. Ce lieu de soin a gagné sa notoriété grâce aux bons résultats thérapeutiques lors d’une importante épidémie de choléra en 1854.

L’étude de 1426 dossiers de patients (1889-1923), datant de 1992, a montré les succès thérapeutiques en lien avec l’homéopathie dans diverses spécialités médicales.
La Reine Elizabeth II a soutenu contre vents et marées cet hôpital qui soigne depuis plus de 160 ans diverses pathologies avec une médecine intégrative qui inclut l’homéopathie.

Dès le début de son activité, le Royal London Homeopathic Hospital (RLHH), cependant inclus dans le NHS, système de santé anglais, a subi les railleries des détracteurs de l’homéopathie.
Cependant, de brillants médecins du RLHH comme le Dr Reilly ou P. Fischer ont publié des articles de recherche de haut niveau scientifique.
La Famille Royale, dont la longévité défraye la chronique, a toujours été fidèle à cette pratique médicale qui privilégie la prise en charge globale dans le cadre d’une médecine intégrative.
Cela n’a pas empêché le Roi Charles III de confier sa royale prostate à un chirurgien pour le soulager de son adénome…

La science est curieuse et ouverte, elle essaie de comprendre ce qui paraît inconcevable. Le contraire s’appelle de l’obscurantisme ou de l’a priori.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.