Tout savoir sur la lucite solaire

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Sous ce joli nom se cache une redoutable affection qui peut gâcher une partie de vos vacances…

La lucite, qui touche environ une personne sur dix, se manifeste le plus souvent sous forme de rougeurs qui brûlent et démangent.

Elle peut parfois prendre la forme de boutons rouges, d’une urticaire ou même de vésicules.

Elle se développe sur les parties découvertes comme le cou, le haut du torse, les épaules ou les jambes. Lorsqu’elle est localisée au visage, il est possible de la confondre avec de l’acné. L’allergie est déclenchée par les rayons UV du soleil et se déclenche entre 12 heures et 48 heures d’exposition.

La disparition est spontanée sur une période de 8 à 15 jours.

La lucite et ses formes :

  • La lucite estivale bénigne : elle disparaît avec le bronzage.
  • La lucite polymorphe : elle apparaît dès l’exposition solaire et disparaît à l’ombre.
  • L’urticaire solaire : Beaucoup plus rare, elle s’accompagne de maux de tête, de sensations de brûlures et parfois de tachycardie. Les plaques disparaissent en quelques heures à l’ombre.
  • La photosensibilisation : c’est une allergie en lien avec certains médicaments (amiodarone, antiinflammatoires), des plantes comme le millepertuis ou des cosmétiques. Les parfums qui contiennent de l’alcool peuvent aggraver la lucite. L’intolérance au soleil est transitoire.

Exemple d’urticaire solaire

La lucite et son origine

Elle atteint plutôt des femmes à peau claire. Une origine génétique serait en cause.

Du point de vue homéopathique, un terrain en lien avec le médicament Natrum muriaticum est souvent retrouvé. Ce sont des personnes qui ont facilement la peau et les muqueuses sèches, de l’eczéma sec dans l’enfance et une tendance à l’herpès des lèvres.

L’aggravation au bord de la mer, souvent retrouvée dans les études, fait partie de ce terrain particulier.

Comment prévenir la lucite ?

  • Une exposition très progressive est conseillée ainsi que l’application de crèmes à fort indice (50) de protection solaire à renouveler toutes les deux heures.
  • Bien sûr, on privilégie l’ombre.
  • Vous pouvez prendre des compléments alimentaires spécial soleil. Attention aux carences en vitamine D en fin d’hiver qui favorisent la lucite.
  • Renseignez-vous sur les médicaments que vous prenez auprès de votre pharmacien pour éviter la photosensibilsation.
  • Prenez 1 mois avant l’exposition 5 granules de Natrum muriaticim 15 CH 1 fois par semaine. À prolonger les 15 premiers jours.

Comment soulager ?

  • Le froid soulage bien et si c’est le cas, ajoutez Apis mellifica 9 CH 5 granules 3 fois par jour.
    Des compresses d’eau froide font également du bien.
  • 5 granules de Muriaticum acidum 9 CH pris dès le début de l’exposition vous soulagera.
  • Si la peau est rouge et que vous avez mal à la tête, c’est Belladonna 9 CH 3 fois par jour qu’il faut prendre.

Profitez bien de votre été et n’abusez pas du soleil même s’il nous veut du bien !

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.