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On parle de santé éco-responsable car celle-ci dépend de chacun d’entre nous, car nous avons tous la responsabilité de faire nos propres choix. Toutes nos décisions et tous nos actes peuvent avoir un impact et c’est à nous de décider si on préfère que celui-ci soit positif ou négatif. La responsabilité, c’est la nécessité de remplir un devoir ou un engagement. Et si c’était encore plus que ça ? Et si notre responsabilité aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, c’était de veiller à limiter l’urgence climatique dans tous les domaines, et notamment dans celui de la santé ?
Saviez-vous que l’industrie pharmaceutique pollue plus que le secteur automobile ?
Selon une étude de Lotfi Belkhir, les émissions d’équivalent CO2 de l’industrie pharmaceutique s’élèvent à plus de 52 millions de tonnes par an… Soit l’équivalent d’un pays comme la Suisse ou le Danemark. Économiquement, le secteur pharmaceutique est 28% moins important que le secteur de l’automobile. Pourtant, il pollue 13% plus.
En Inde, les conséquences pour l’environnement sont également dévastatrices. Une grande partie des eaux souterraines et potables ont malheureusement été polluées par les déchets et les eaux usées des acteurs de l’industrie. 65% des fleuves analysés avaient une concentration 300 fois supérieure à la normale en antibiotiques. D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, les stations d’épuration ne détruisent pas les résidus médicamenteux…
Le service de santé américain serait également à l’origine de 12% des pluies d’acides, 10 % des émissions de gaz à effet de serre, 9 % de la pollution atmosphérique et 1% des gaz destructeurs de la couche d’ozone. Il est important de noter qu’entre 2012 et 2019, seulement 15 entreprises pharmaceutiques ont partagé leurs émissions de CO2. Malheureusement, les enquêtes effectuées manquent donc de représentativité.
La médecine intégrative comme alternative nécessaire
Contrairement à l’industrie pharmaceutique, les médecines complémentaires ont pour but de soigner la personne dans sa globalité. Les thérapeuthiques non médicamenteuses peuvent prendre en compte l’âme à la racine, de relaxer et de détendre l’esprit des patients afin qu’ils retrouvent un véritable équilibre et un bien-être physique et psychologique. Avec la crise sanitaire, la santé mentale est également devenue un aspect important. Tout cela passe tout d’abord par des aspects essentiels comme une bonne alimentation, une dose d’exercice physique quotidienne, une consommation d’eau adéquate, un sommeil suffisant ou encore un stress aussi absent et léger que possible, mais passe également par des aspects complémentaires.
La médecine intégrative permet de proportionner entre une utilisation raisonnée de la médecine conventionnelle (antibiotiques, etc.) et un complément plus soutenu de thérapeutiques alternatives. En effet, pour calmer les douleurs, les démangeaisons, l’anxiété ou bien d’autres symptômes, il n’est pas toujours nécessaire d’emprunter le chemin de l’industrie pharmaceutique. Acupuncture, MTC, aromathérapie, homéopathie, sophrologie, ostéopathie entre autres font partie des techniques qui complètent les traitements conventionnels pour soigner la globalité de l’individu en respectant la planète. Il existe de nombreuses variantes pour peu à peu se détacher de tout médicament, et ainsi faire le choix d’une santé et d’une économie plus raisonnée. Alors, si la planète et votre bien-être en dépendent, pourquoi ne pas commencer à choisir une médecine qui pourrait être plus bénéfique pour tout le monde ?
