Homéopathie : une recherche en question…

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Le gouvernement Australien commande une étude à un groupe d’expert indépendant qui conduit à un effet positif de cette thérapeutique. Comme cela ne correspondait pas à la pensée dominante, l’évaluation a été refaite sur des critères surréalistes aboutissant à des résultats négatifs. Quand on cherche, on trouve… C’est exactement ce qui est reproché aux études d’évaluations sur l’homéopathie. 34% d’entre elles ne seraient pas publiées. Il ne faut pas oublier que cette pratique est courante. En effet, plus de 50% des études produites par l’industrie pharmaceutique ne sont pas mises en publication.

 

Une EBM en mal d’évaluation

L’évidence base médecine ou médecine par les preuves se fonde sur des études cliniques effectuées pour évaluer la pertinence des traitements médicamenteux utilisant des cohortes de personnes sélectionnées pour entrer dans les normes. Moins de 60 ans, plus de 18 ans, sans maladies intercurrentes… Elles confient donc aux statistiques la fabrication d’un patient « modèle » idéal. De plus, un magazine Suisse publiait récemment « L’anesthésiste britannique John Carlisle, par exemple, s’est fait un nom en identifiant les données suspectes des essais cliniques grâce à des analyses statistiques. »

 

Le Lancet gate

En 2020, la prestigieuse et emblématique revue scientifique The Lancet publie une étude sur la soi disant inefficacité de l’hydroxychloroquine face au covid-19 sur des données fausses et falsifiées. Les « spins studies », méthode qui consiste à modifier des publications scientifiques pour influencer des politiques, des financeurs ou l’opinion publique est une pratique courante, comme le présente cet article.

 

Une médecine par les preuves pas si prouvée que cela

Entre les incertitudes liées à la recherche elle-même, tous les chercheurs savent que le simple fait de signaler (obligatoire) que vous faites partie d’une étude est un biais, celles en lien avec la tricherie dans les données et la manipulation de la communication, la science tient de la loterie.

 

Quand l’arbre masque la forêt

La recherche médicale est de plus en plus contestée tant les effets de tricherie sont nombreux. Une nouvelle étude sur les évaluations de la thérapeutique homéopathique met l’accent sur les biais relevés dans ces publications. Les détracteurs de l’homéopathie ne s’y sont pas trompés en focalisant sur les études homéopathiques non publiées qui devrait mettre cette thérapeutique au ban de l’infâmie.

Cependant, selon l’Homeopathy Research Institute (HRI) « cette nouvelle étude a fourni de nouvelles informations importantes, montrant que le secteur de la recherche en homéopathie semble surpasser la médecine conventionnelle en ce qui concerne les normes scientifiques et éthiques, avec des niveaux de biais de notification plus faibles. »

Enfin, notons que plus de 50% des études cliniques produites par l’industrie pharmaceutique ne sont pas publiées. Pour les évaluations homéopathiques, ce nombre descend à 38%. Les incohérences de déclarations sont présentes dans 43% des études médicales conventionnelles contre 25% des études homéopathiques publiées. Les évaluations homéopathiques sont donc bien plus vertueuses que celles effectuées dans la médecine conventionnelle. Par exemple, le Dr Mathie a consacré un important travail de recherche sur les publications homéopathique. Il démontre l’intérêt de cette thérapeutique dans la médecine d’aujourd’hui.

 

Sources :
https://www.revue-horizons.ch/2022/03/03/lutte-contre-les-tricheries/
https://atlantico.fr/article/decryptage/le-spin-cette-facheuse-tendance-de-la-recherche-clinique-a-utiliser-les-resultats-scientifiques-de-maniere-erronee
https://www.hri-research.org/fr/2022/03/commentaire-du-hri-sur-larticle-du-bmj-evaluant-le-biais-de-notification-dans-les-essais-cliniques-de-lhomeopathie/
https://www.hri-research.org/fr/ressources/des-preuves-essentielles/apercu-des-essais-cliniques/

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.