Santé éco-responsable : pourquoi l’homéopathie ?

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La santé éco-responsable implique de prendre soin de soi et de la planète. Un récent sondage (ANSES, 15 février 2022) montre que 95% des adultes en France sont exposés à un risque majeur de santé par manque d’activité physique. Si la santé est complètement exclue de la campagne présidentielle, le pouvoir d’achat prend toute la place. Cette préoccupation est légitime pour beaucoup et l’accès aux soins s’en ressent. De ce fait, l’homéopathie, par son faible coût et ses résultats thérapeutiques, peut répondre à cette problématique.

 

Des antibiotiques à toutes les sauces

Nous consommions en France 786 tonnes d’antibiotiques en 2016 et un médecin généraliste sur deux se dit confronté à un problème d’antibiorésistance. La France est le 4ème plus gros consommateur d’antibiotiques en Europe et l’OMS classe ce problème comme une des menaces les plus graves en santé publique. 80% des médecins généralistes se disent en difficulté de refuser une antibiothérapie qui ne leur semble pas justifiée (DREES 2022). Le mythe de l’antibiotique qui guérit tout, et surtout la fièvre, à la vie dure ! La consommation d’antibiotique par la population animale contribue à cette évolution de l’antibiorésistance. De plus, des traces de ces antibiotiques sont retrouvées dans les eaux des nappes phréatiques contribuant à polluer un peu plus notre planète. Comme si cela ne suffisait pas…

 

Les virus de l’hiver

Les affections hivernales, majoritairement virales, ne nécessitent pas une antibiothérapie en première intention. Tous les médecins le savent. Comme les affections ORL, par exemple. Elles débutent par une phase inflammatoire parfois bruyante générant des symptômes certes gênants (nez qui coule, petite fièvre, éternuements, toux) mais sans gravité.

 

L’homéopathie, une réponse à l’antibiorésistance

L’homéopathie intervient à ce stade. Classiquement, il est recommandé de ne rien faire sauf à laver le nez avec du sérum physiologique. En agissant sur la phase inflammatoire, l’homéopathie permet à l’organisme de mettre en place ses défenses immunitaires. Il permet aussi d’éviter une surinfection. D’autre part, certains patients et notamment les enfants, peuvent avoir quelques difficultés à mettre en place leurs défenses immunitaires : cela se traduit par des affections ORL à répétition (rhinites, otites, angines, bronchites). La place de l’homéopathie est, de ce fait, toute trouvée.

Agissant sur le terrain individuel de ces personnes fragiles, elle peut rééquilibrer leur organisme. Elle peut également améliorer de façon radicale ces pathologies récurrentes. Tous les médecins homéopathes en ont fait l’expérience. Plus de 4 000 médecins homéopathes soignent chaque hiver leurs patient à un stade précoce ou préventivement avec des résultats très intéressants. L’étude EPI3 portant sur plus de 8 000 patients et 400 médecins l’a montré : à résultat thérapeutique équivalent, les patients soignés par la thérapeutique homéopathique consomment 50% d’antibiotique en moins que les autres. Aussi, nous avons tous individuellement une responsabilité. Celle de connaître notre état de santé pour dialoguer avec notre médecin afin de déterminer le traitement le plus adapté.

 

Des psychotropes pour voir la vie en rose

La France est un des pays du monde à consommer les plus de psychotropes (tranquillisants, antidépresseurs). Ces médicaments, non contents de provoquer une dépendance difficile à sevrer, ont un effet délétère sur le cerveau. Certaines études ont montré que les psychotropes peuvent détruire les fonctions cérébrales, mais également avoir des répercussions physiques sur du long terme avec des symptômes proches de la maladie de Parkinson. (https://www.drogues-dependances.fr/les-psychotropes-endommagent-ils-le-cerveau/). L’homéopathie a également sa place dans ce domaine et l’étude EPI3 l’a également montré sur la consommation des drogues légales et sur l’amélioration de la qualité de vie.

 

Le déremboursement de l’homéopathie : une perte de chance

Dans le contexte d’une dégradation du pouvoir d’achat, le déremboursement récent de l’homéopathie occasionne pour certains patient une perte de chance thérapeutique. Une récente enquête du syndicat des médecins homéopathe montre que 15% des patient ne peuvent plus payer leurs médicaments. Souvent les plus démunis et ceux qui présentent des problèmes de santé importants. Pourtant, le coût réel de l’homéopathie est dérisoire face aux risques accrus de remplacement par les patients par des thérapeutiques beaucoup plus agressives. Les antibiotiques ou les psychotropes, par exemple. De plus, si nous pensons que la santé doit être éco-responsable, l’homéopathie a toute sa place. Un moratoire de remboursement à 15% assorti d’études pour continuer à en évaluer la pertinence est de ce fait indispensable. Vous pouvez en parler à vos élus qui peuvent être sensibles à la santé de leurs électeurs !

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.