Homéopathie : où en sommes-nous avec la recherche médicale ?

L’homéopathie fait progressivement son entrée dans différents services hospitaliers qui prennent en compte le service médical rendu. Parallèlement, des recherches se poursuivent encore aujourd’hui pour renforcer le développement de cette thérapie. Focus sur ces essais cliniques et études scientifiques que certains voudraient voir jetés aux oubliettes.

Loïc Guiouillier, président de la Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires (SNGTV) faisait remarquer en novembre 2019, lors d’une journée consacrée à cette pratique, que « L’homéopathie est attaquée en médecine vétérinaire comme en humaine. Pourtant, la recherche qui continue à se développer apporte des éléments scientifiques pour comprendre le mode d’action des remèdes homéopathiques ». Quelles sont-elles ces études qui prouvent l’efficacité et la scientificité de l’homéopathie ?

Elles sont nombreuses, pour celui qui fait l’effort de chercher….

L’homéopathie et la question de l’eau

Il y a d’abord ces expériences récentes sur des remèdes homéopathiques, dont celles du projet DYNHOM piloté par Michel van Wassenhoven en 2017, qui ont démontré qu’il y avait toujours de la matière autre que l’eau dans un remède homéopathique, même pour une très haute dilution (30 CH).

Mieux, le Pr Marc Henry de l’Université de Strasbourg a rappelé à bon escient dans une intervention sur le blog de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante en France et dans le monde), il y a quelques jours, que « l’eau joue un rôle crucial pour véhiculer des informations codées sur ce que l’on appelle des domaines de cohérences où matière et vibrations forment un tout quantique ».

« Dès que l’on prend en compte la dualité incontournable matière/vibration, on peut mettre l’information de guérison sur la vibration (le champ quantique) dès qu’il n’y a plus de matière active », a-t-il soutenu.

Le Prix Nobel de médecine 2008 Luc Montagnier a aussi pu établir que l’eau peut, sous l’action du champ magnétique terrestre, émettre des signaux électromagnétiques basse fréquence aptes à coder de manière totalement immatérielle une molécule aussi complexe que l’ADN.

Il a par ailleurs cité les travaux des chercheurs italiens Vittorio Elia, Roberto Germano et E. Napoli de l’Université de Naples montrant une persistance de structures dissipatives dans l’eau liquide et solide. Ce qui expliquerait un voile matriciel sur les granules homéopathiques à la suite de fortes agitations.

L’homéopathie permet une consommation de médicaments deux fois moindre

Continuons. De nouvelles études socio-économiques mettent en évidence la contribution de l’homéopathie en Italie, au Brésil et en France en allergologie (asthme, eczéma atopique) et en oto-rhino-laryngologie, principalement en otite aiguë. Alors que dans les pays en développement, l’intérêt des remèdes homéopathiques dans les pathologies chroniques, telles que la neuropathie diabétique ou la lymphadénite tuberculeuse, s’accroit.

Une autre étude commanditée par Boiron (EPI 3), mais coordonné par un cabinet totalement indépendant (Laser) et des personnalités loin du monde homéopathique, a montré que les patients soignés par homéopathie présentent la même évolution clinique et un taux de complications comparable aux les patients soignés de manière conventionnelle. Mais avec une consommation de médicaments deux fois moindre (voire trois fois moindre pour ce qui est des psychotropes).

Rapport suisse contre rapport australien

Evoquons enfin ce rapport suisse très détonant, publié en 2011. Il s’appuie sur des méta-analyses et des essais cliniques sur une période de sept ans. Cette étude conclut qu’« Il existe des preuves suffisantes de l’efficacité préclinique et clinique de l’homéopathie, ainsi que de sa sécurité et de son économie par rapport au traitement conventionnel. ».

Les auteurs discréditent l’étude de Lancet 2005 de Shang et al, le seul examen systématique complet à avoir jamais conclu que l’homéopathie ne fonctionne pas mieux que le placebo. Ils écrivent sans réserve : « nous pouvons dire avec certitude que l’étude de Shang et al 2005 ne prouve pas que l’homéopathie n’a aucun effet ».

Changer de mode de pensée est difficile

A l’instar de ces études, beaucoup d’autres témoignent de l’efficacité de l’homéopathie. Mais elles sont cachées au public par des tenants de la médecine conventionnelle et leurs supers médias. Ces personnes, très farouches au changement, finiront surement un jour par admettre l’évidence comme celles qui jetaient l’opprobre sur Galilée.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.