« Pratiques d’élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir », c’est le titre d’un livre co-écrit par Coline Brame, Sandrine Espagnol et Jean-Yves Dourmad. Cet ouvrage traite des défis et solutions pour concilier l’élevage et la protection de l’environnement. Il promeut une approche globale, dans laquelle l’homéopathie trouve sa place.
Réconcilier l’élevage et la protection de l’environnement
Vient de paraître aux éditions Quæ « Pratiques d’élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir », un livre co-écrit par Coline Brame, Sandrine Espagnol et Jean-Yves Dourmad de l’IFIP-INRA-CRAB. Cet ouvrage traite des défis et solutions pour concilier l’élevage et la protection de l’environnement. Avec une approche multicritère, il apporte des bases scientifiques, techniques et méthodologiques pour appréhender les systèmes d’élevage et leurs évolutions.
Le livre est construit autour de trois étapes essentielles: « mesurer » les flux environnementaux liés aux élevages ; « évaluer » les dommages et les bénéfices environnementaux ; « agir » pour améliorer le bilan environnemental des élevages.
Certains chapitres soulignent les enjeux, d’autres synthétisent les connaissances actuelles en présentant les outils opérationnels mobilisables, et enfin des focus sont réalisés sur des questions méthodologiques ou des sujets émergents.
Les différentes articulations du livre
Le premier point d’analyse, « Mesurer », s’intéresse notamment à l’importance du recyclage des éléments dans l’efficience environnementale des systèmes d’élevage et au devenir des résidus antibiotiques et de l’antibiorésistance dans les effluents d’élevage. Une question d’actualité puisque depuis le 1er janvier 2020, les examens afin de déceler des traces d’antibiotiques se font de plus en plus systématiquement dans les exploitations laitières.
Dans la deuxième partie, « Évaluer », les auteurs ont par exemple cherché à savoir comment mobiliser la méthode analyse de cycle de vie pour éclairer les enjeux environnementaux des élevages et comment passer des connaissances théoriques aux applications pratiques dans le cas de l’élevage et de la biodiversité.
Enfin, la partie III, « Agir », à consister en une réflexion sur comment innover en élevage sur la question environnementale, comment mettre en branle les nouvelles approches environnementales et sur les opportunités de reconnexion entre animal et végétal à l’échelle des territoires.
