Santé : Ce qui change pour vous en janvier 2020

Depuis le 1er janvier 2020, certaines mesures ont changé la vie des Français en matière de santé. Pour d’autres, il faudra attendre encore quelques mois. Nous parlerons ici des décisions ayant trait à l’utilisation des antibiotiques et à l’homéopathie.

L’homéopathie toujours remboursée en 2020

Depuis le 1er janvier 2020, les médicaments homéopathiques sont remboursés à hauteur de 15 % par la Sécurité Sociale, conformément à l’avis donné par la Haute Autorité de Santé (HAS) en juillet 2019. En 2018, l’homéopathie ne représentait que 126,8 millions d’euros sur environ 20 milliards pour l’ensemble des médicaments remboursés, selon l’Assurance-maladie. Soit seulement 0,30% des remboursements de médicaments en France. Une goutte d’eau dans la mer !

Les Français, dont 71% disent avoir déjà eu recours à au moins une pratique de médecine douce (33% pour l’homéopathie), pourront donc continuer à se soigner à moindre coût.

Un test pour limiter la prescription d’antibiotiques dans le cas de l’angine

Initialement prévu pour rentrer en vigueur à partir du 1er janvier 2020, le « test angine » en pharmacie devra finalement attendre jusqu’au printemps, le temps que les textes réglementaires soient prêts. Le « test angine » sert à déterminer si une angine est d’origine virale ou bactérienne. Son but : limiter la prescription d’antibiotiques (et la progression de l’antibiorésistance…) au moment où, selon le Ministère de la Santé, « environ 10 % des prescriptions d’antibiotiques correspondent à un traitement pour angine alors que 80 % des angines sont dues à des virus, donc ne nécessitent pas d’antibiotiques ».

L’angine est une importante irritation de la gorge et des amygdales. Dans la plupart des diagnostics, elle est due à un virus et se traite sans antibiotique. Mais des bactéries telles que le Streptocoque, le Pneumocoque ou encore le Haemophilius influenza peuvent être parfois à son origine. La prise d’antibiotique devient alors nécessaire. Toutefois, l’homéopathie permet de s’en passer. Utilisée seule ou en association avec les antibiotiques, elle traite tous les types d’angine ou en accélère la guérison.

De nouveaux contrôles pour déceler les résidus d’antibiotiques dans le lait

Depuis le 1er janvier 2020, les examens afin de déceler des traces d’antibiotiques se font de plus en plus systématiquement dans les exploitations laitières. Serge le Doaré, un agriculteur laitier à Plomelin, dans le Finistère, « trouve que ça n’apportera quasiment aucun élément supplémentaire de sécurité ». Selon lui, le risque d’ingérer des produits laitiers contaminés par des résidus d’antibiotiques est infime voire quasi-nul. Il ne trouve donc pas nécessaire de faire plus de contrôles.

Toutefois, il se dit favorable à la lutte contre l’antibio-résistance, « une réalité désormais, qui inquiète le milieu médical ». L’éleveur souhaite que l’ensemble de la profession améliore ses pratiques pour gagner en efficacité. Cela passera nécessairement par l’adoption de nouvelles approches dans le traitement des animaux. Un médecin vétérinaire confiait récemment dans un colloque que « le Ministère de la Santé finance des formations aux éleveurs pour qu’ils donnent plus d’homéopathie à leurs bêtes, et moins d’antibiotiques ».

Pourquoi ? Parce que les antibiotiques homéopathiques ont des propriétés qui soutiennent l’animal dans son combat contre les infections bactériennes. Elles favorisent en outre de façon sécuritaire le rétablissement de l’animal et sauvegardent l’intégrité du système immunitaire.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.