L’homéopathie dans l’élevage pour prendre soin de l’environnement

Les médecines complémentaires telles que l’homéopathie ou encore l’acupuncture et l’ostéopathie sont des pratiques de plus en plus utilisées dans les élevages agricoles. Un moyen pour certains éleveurs de limiter la prise d’antibiotiques pour leurs bêtes et de répondre ainsi à la demande d’une industrie agroalimentaire plus responsable sur le plan environnemental.

Les médecines alternatives pour l’élevage : une pratique éco-responsable

Face aux changements notables dans les habitudes de consommation des ménages, qui réclament désormais des produits responsables, issus d’une agriculture biologique et en accord avec l’environnement, les agriculteurs et les éleveurs s’adaptent et se détournent de plus en plus des traitements allopathiques pour soigner leurs bêtes. Les médecines alternatives se posent alors comme la solution idéale pour limiter la prise des médicaments « classiques ».

Les médecines douces comme l’homéopathie assurent un élevage plus responsable, dans la mesure où les médicaments conventionnels rejettent en général des résidus dans la nature, dégradant l’environnement et l’écosystème qui entourent les animaux en élevage. Il faut prendre en compte également l’énergie dépensée pour la synthèse des molécules nécessaire à la fabrication des médicaments, contrairement à la production des médicaments homéopathiques par exemple.

Limiter la prise d’antibiotique chez les animaux

Les éleveurs cherchent avant tout à supprimer la prise des antibiotiques en élevage, massivement utilisés en tant que traitement curatif, pour soigner les maladies, et en traitement préventif, sur les animaux qui présentent un potentiel risque de maladie. D’ailleurs, avant la réglementation européenne de 2006, les antibiotiques étaient prescrits en additifs alimentaires. Le risque d’une surconsommation d’antibiotique est le développement d’une « antibiorésistance », c’est-à-dire la perte d’efficacité du médicament sur le long terme.

Le Docteur Jean Carlet, président de l’Alliance mondiale contre la résistance aux antibiotiques explique qu’en France : « chaque année, plus de 150 000 patients développent une infection liée à une bactérie multi-résistante et plus de 12 500 personnes en meurent ». Une problématique qui concerne donc aussi bien les animaux que les humains, dans la mesure où les molécules de synthèse se retrouvent dans les produits d’origine animale de la grande distribution. Ce qui conduit à considérer l’utilisation de l’homéopathie en tant que protection de la santé publique.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.