Médecines alternatives : des pratiques au service de la santé

Les médecines alternatives, qui comprennent l’acupuncture, l’ostéopathie, l’homéopathie ou encore l’hypnose, sont entourées d’une aura mystérieuse. Les patients habitués à la médecine conventionnelle peinent bien souvent à comprendre l’intérêt de telles pratiques, au point, parfois, de s’en méfier. Pourtant, ces médecines s’appuient sur des thérapies qui placent la santé du patient au cœur du traitement. Certaines sont même reconnues par l’OMS et l’Ordre des médecins.

Les médecines douces modifient les codes traditionnels

La médecine conventionnelle est la norme médicale dans les pays occidentaux. Certains patients et médecins, très attachés aux méthodes classiques, rejettent complètement les médecines alternatives. Pourtant, certaines formes de médecines alternatives sont très pratiquées à l’étranger. C’est le cas de l’acupuncture, qui est considérée comme une médecine traditionnelle chinoise.

Les médecines douces, appelées médecines naturelles ou médecines alternatives, reposent sur des principes qui modifient les codes appliqués par les médecines traditionnelles. Par exemple,  l’homéopathie constitue ses médicaments à l’aide du principe de similitude pour guérir les patients. Soit des substances fortement diluées, contenant des produits responsables des symptômes de la maladie.

Des médecines alternatives et complémentaires (MAC) règlementées

Face à l’augmentation des consultations de médecines alternatives en France, l’Ordre des médecins règlemente peu à peu les pratiques. L’Organisation Mondiale de la Santé distingue 4 catégories de MAC. Les thérapies biologiques qui utilisent des produits naturels, les thérapies manuelles comme l’ostéopathie, les approches corps-esprits telles l’hypnose ou la méditation, et les systèmes complets que sont l’homéopathie et l’acupuncture.

Selon le conseil national de l’Ordre des médecins, 40% des Français ont recours aux MAC. Le conseil reconnait également la pratique de 4 médecines : l’homéopathie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’ostéopathie. Il ajoute, sur son site internet, que 56% des Français ont aujourd’hui recours à l’homéopathie, et que 84% d’entre eux l’utilisent car ils considèrent les produits comme sûrs.

La chasse aux dérives sectaires par le gouvernement

La mission interministérielle de vigilance des luttes contre les dérives sectaires (Miviludes) a pour objectif la prévention et la répression des sectes en France. L’ordre des médecins, toujours sur son site internet, explique de dans 39% des cas, la Miviludes est saisie pour des dérives sectaires dans le domaine de la santé. En effet, les médecines alternatives, lorsqu’elles ne sont pas réglementées ou reconnues, peuvent servir de porte d’entrée aux gourous et autres médecins auto-proclamés.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.