Les médecines dites « douces » ou « alternatives », sont de plus en plus utilisées en France. Acupuncture, phytothérapie, utilisation de plantes, ou encore homéopathie, les patients font appel à de nouvelles pratiques médicales. Un moyen de limiter les prises de médicaments au profit de thérapies centrées sur le corps et l’esprit.
Le succès des médecines douces en France
Les médecines naturelles gagnent en popularité auprès des Français. Il s’agit d’une pratique médicale plus douce, dont l’objectif est d’être un complément des médecines conventionnelles. Ces dernières, trop souvent appuyées sur la seule prise de médicaments pharmaceutiques, soignent parfois le patient au détriment d’effets secondaires, qui peuvent se révéler plus néfastes pour le corps que la maladie d’origine. Une médecine plus naturelle peut être privilégiée, pour des malades souhaitant allier thérapie du corps et de l’esprit.
Le site internet medoucine.com a mené une étude auprès de 1208 personnes pour mettre en lumière la part importante de Français préférant les médecines douces aux médecines traditionnelles. Il y est indiqué que 58% d’entre eux ont eu recours aux médecines douces les 12 derniers mois précédant le sondage. Les thérapies alternatives les plus utilisées sont l’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie.
Des médecines naturelles au service de la santé
Les thérapies naturelles sont variées. Mais toutes participent au mieux-être du patient. On compte parmi celles-ci, l’utilisation de plantes médicinales ou encore d’huiles essentielles. La lavande, par exemple, est un excellent antiseptique. L’arbre à thé, lui, est utilisé contre les problèmes de peau. Quant au ravintsara, c’est un anti-infectieux et antiviral très demandé. Le best-seller, écrit par Danièle Festy, et intitulé « Ma bible des huiles essentielles », s’est écoulé à plus de 80 000 exemplaires. Il atteste de la pratique grandissante de ces huiles dans le quotidien.
D’autres pratiques alternatives, qualifiées de thérapies manuelles, s’implantent en France. L’acupuncture par exemple, médecine traditionnelle chinoise, est de plus en plus utilisée. Elle intervient, notamment, face aux symptômes du syndrome de l’intestin irritable, que sont la constipation, les ballonnements et les douleurs abdominales.
Une médecine plus douce qui redonne au corps une place centrale
L’augmentation de la demande des Français en matière de médecine douce requiert parallèlement une augmentation de praticiens. Les médecins homéopathes, hypnothérapeutes et naturopathes, entre autres, sont de plus en plus nombreux.
Jean-Marie Gueullette, président du Centre interdisciplinaire d’éthique de l’Université catholique de Lyon explique, dans un article du journal L’Express, que « La médecine moderne s’est coupée de l’humain. Elle passe son temps à comparer l’efficacité des médicaments et des techniques, mais les malades, eux, sont en quête de sens, ils veulent comprendre ce que leur corps exprime ».
