Lettre d’un patient de l’homéopathie au ministère de la santé

Face à la décision du déremboursement de l’homéopathie par la Haute Autorité de la Santé, certains patients se sont mobilisés. Dans une lettre adressée à Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé, Gérard D., depuis longtemps patient de la médecine homéopathique, défend son remboursement par la sécurité sociale. Pour lui et pour sa famille, les traitements ont fonctionné. Une alternative efficace et économique aux médicaments allopathiques qui comportent de nombreux effets secondaires.

Gérard D. fait partie des nombreuses personnes qui ont eu recours à l’homéopathie pour traiter les symptômes de ses maladies. Face à la décision de la HAS de ne plus rembourser les granules homéopathiques, il a décidé de se mobiliser. Dans une lettre adressée à la Ministre de la santé Agnès Buzyn le 20 mai 2019, l’homme de 65 raconte son histoire. Atteint du cancer du côlon en 2018, il explique avoir choisi l’homéopathie comme médecine complémentaire, afin de traiter les nombreux effets secondaires des lourdes interventions et séances de chimiothérapie.

Pour lui, pas question de faire usage des médicaments allopathiques. Pour traiter les nausées, vomissements, saignements et autres, l’homéopathie s’est présentée à lui comme la seule médecine alternative sans danger d’utilisation. Il écrit avoir fait le bon choix. « En six mois, j’ai ainsi réalisé une économie conséquente à la collectivité ! A cela, il faut ajouter, qu’à la suite des scanners et IRM de contrôle, au bout de 12 séances, les radiologues hospitaliers s’étonnent de l’obtention de tels résultats généralement atteints au bout de 18 mois ».

Il avoue également ne pas être le seul à avoir été satisfait de l’efficacité des traitements homéopathiques. Son entourage familial en consomme également. Ses enfants ont pu soigner leurs bronchiolites, et son épouse a pu guérir une rosacée diagnostiquée plus tôt par un dermatologue. À cela s’ajoute l’économie non négligeable réalisée grâce aux granules homéopathiques, qui ont permis de contourner l’utilisation de traitements allopathiques beaucoup plus chers à la Sécurité sociale. « On passe allègrement sous silence les économies réalisées et on ne valorise pas celles réalisables », ajoute-t-il.

Gérard D. déplore un déremboursement qui tend à favoriser des médicaments à spectre large, ne soignant que des symptômes, et non la personne elle-même. Il conclut en détaillant à la Ministre de la santé les raisons pour lesquelles il ne serait pas responsable de dérembourser les granules. Notamment vis-à-vis des malades du cancer « pour lesquels c’est une planche de salut afin de ne pas épuiser leur corps mis à mal par les produits agressifs », ou encore au regard de l’accroissement des dépenses publiques et aussi de ceux qui travaillent dans le domaine, risquant d’être mis au chômage.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.