La sphère politique au secours de l’homéopathie

Dans le combat médiatique pour défendre le maintien du remboursement de l’homéopathie par la sécurité sociale, la sphère politique se manifeste. Philippe Paul, par exemple, est l’actuel sénateur du département du Finistère en Bretagne. Il a également été maire de Douarmenez de 2008 à 2017. Acteur politique, c’est un soutien de l’homéopathie. Il a notamment reçu au sénat Lydia Villefeu, directrice d’établissement et pharmacienne déléguée dans la ville de Brest pour l’entreprise Boiron.

La tribune parue dans Le Figaro en 2018 et signée par 124 médecins « anti-FakeMed », réclamait la fin du remboursement de l’homéopathie par la sécurité sociale et la fin de son enseignement à l’université. Suite à cette intervention, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn a fait le choix de demander à la Haute Autorité de la Santé de réévaluer l’homéopathie, afin de prendre une décision sur le maintien, ou non, de son remboursement.

Depuis, le débat s’est envenimé entre les deux camps. La sphère politique s’est-elle même investie, de sorte que certains hommes d’état ont déclaré ouvertement défendre l’homéopathie. Xavier Bertrand par exemple, ex-ministre des Affaires sociales proclame le maintien du remboursement. Il a publié un tweet le 14 avril 2019 avec le hashtag #MonHomeoMonChoix, qui fait référence à une pétition largement déployée sur les réseaux.

L’homéopathie en France peut compter sur le soutien de la sphère politique. C’est le cas par exemple de Philippe Paul, sénateur du Finistère, en Bretagne. Pour témoigner de son engagement en faveur de l’homéopathie, il a invité, mercredi 3 avril 2019, Lydia Villefeu, directrice d’établissement et pharmacienne déléguée dans la ville de Brest pour l’entreprise Boiron. Les deux acteurs ont pu échanger en compagnie de Sophie Primas, Présidente de la Commission des affaires économiques et Elisabeth Lamure, Rapporteur du projet de loi Pacte.

Les traitements homéopathiques sont indéniablement intégrés dans le traitement médical de nombreux patients, tout comme ils sont intégrés dans le paysage économique avec un remboursement par la Sécurité sociale à hauteur de 30%. Le choix de son déremboursement complet nuirait grandement aux nombreux employés de l’entreprise Française Boiron, leader dans le domaine des granules homéopathiques dans le monde.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.