Pourquoi tant d’hostilités envers les médecines complémentaires ?

Depuis quelques années, et plus encore depuis 2019, les médecines complémentaires font face à de violentes critiques de la part de certaines parties prenantes de la médecine conventionnelle. Cette hostilité parfois incompréhensible trouve son origine dans l’approche innovante qu’introduisent ces alternatives.

Alors qu’elles sont souvent moins agressives que la médecine conventionnelle, les médecines complémentaires représentent un secteur d’activité plus surveillé par les autorités que la médecine conventionnelle. Pourquoi un tel zèle et une telle hostilité ?

C’est que certains praticiens et idéologues de la médecine conventionnelle, au nom d’un scientisme dépassé, s’attaquent aux diverses médecines alternatives depuis des années. Une cabale qui s’est encore accélérée ces derniers mois.

Face à cette attitude, certains médecins plus ouverts se posent des questions. C’est le cas du Dr Jean-Louis Garcia, spécialiste en médecine interne à Nancy, qui s’interroge : « Je ne comprends pas l’agressivité de certains médecins tout autant que les mesures administratives de rétorsion. Est-ce que tout cela fait mal aux revenus honteux des producteurs de palliatifs chimiques ? ».

Maintenir la population dans l’ignorance pour graisser la machine à sous

Balayant d’emblée l’argument selon lequel, les médecines complémentaires ne sont pas efficaces, pour les avoir expérimentées lui-même, il pointe du doigt la chape de plomb qui pèse sur le système de santé, qui déshumanise ce domaine. Le Ministère de la Santé en France a développé une technostructure complexe faite d’un enchevêtrement d’agences, de comités, de « hautes autorités », d’ordres et de commissions qui prennent les grandes décisions concernant la santé de la population. Dans ce système, les médecins sont des courroies de transmission et les patients, eux, n’ont plus leur mot à dire. On les perçoit comme de simples organes à soigner.

Or le thérapeute (homéopathe, ostéopathe, etc.) s’investit davantage et implique l’individu dans ses soins. De plus, il l’appréhende dans sa globalité et recherche constamment son bien-être général, tout au long de sa vie. Une approche qui menace les lobbies et firmes pharmaceutiques pour qui il faut faire correspondre maladie et profits.

Le thérapeute fait surtout l’effort d’être honnête avec son patient en l’informant sur l’hygiène de vie et les comportements qui pourraient améliorer sa santé. Il lui révèle par exemple que la meilleure source de vitamine D est entièrement gratuite, puisque c’est… le soleil, et non les produits chimiques.

En maintenant la population dans l’ignorance, les tenants de la médecine conventionnelle, eux, protègent leurs intérêts au détriment de notre santé. Par ailleurs, les médecines complémentaires sont moins couteuses que les traitements médicaux classiques. L’on comprend alors la cabale en cours, notamment contre l’homéopathie.

Les médecins détracteurs défendent leur statut

Quant aux médecins « des plateaux télé », parfois très virulents envers leurs collègues des médecines complémentaires, il faut aussi les comprendre. Sous la pression des groupes pharmaceutiques et des pouvoirs publics, l’Ordre des Médecins impose des protocoles de traitement standardisés et des attitudes réglementées. Il n’hésite pas à exclure les médecins qui refusaient de se soumettre aux protocoles ou de rentrer dans le moule.

Une fois exclu de l’Ordre, un médecin n’a plus l’autorisation d’exercer son métier. Il subit également un opprobre, telle que rares sont les professionnels qui osent s’exposer à de telles sanctions – et personne ne peut leur en vouloir. Quelques médecins qui ont le courage de soutenir les thérapies alternatives se retrouvent aujourd’hui mis à l’écart dans leur métier…Hélas !

 

 

 

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.