Preuves scientifiques de l’efficacité de l’homéopathie : une vérité qui dérange

Après des années d’une guerre picrocholine entre défenseurs et opposants à l’homéopathie sur la question de l’efficacité scientifique de la discipline, le débat vient finalement d’être clôturé avec la publication d’une étude australienne mettant en avant des preuves scientifiques de l’homéopathie pour le traitement de plusieurs maladies. Une étude que les autorités australiennes ont tenté de censurer.

A dire vrai, le débat sur l’efficacité scientifique de l’homéopathie agite surtout quelques cercles scientistes du monde médical qui refusent toute vérité qu’ils ne parviennent pas à expliquer. Car, preuves scientifiques ou non, l’efficacité de l’homéopathie n’a jamais fait de doute pour ses utilisateurs (près de la moitié des Français) et les médecins qui prescrivent des traitements homéopathiques. Mais force est de constater que le débat sur la non-scientificité de la discipline s’est répandu ces derniers mois comme un poison.

En France notamment, alors que l’homéopathie est une thérapeutique bien connue et respectée, le gouvernement a annoncé pendant l’été le déremboursement progressif des granules en raison de la campagne médiatique des opposants, qui affirmaient que l’homéopathie n’était rien d’autre qu’une charlatanerie. Et d’appuyer leurs accusations sur une étude australienne de 2015 affirmant qu’aucun élément scientifique ne démontrait l’efficacité de l’homéopathie.

Une étude publiée par l’organe public de contrôle de la recherche médicale, le NHMRC, qui sert depuis 4 ans d’argument numéro un à tous les anti-homéopathie. Mais, coup de théâtre, la justice australienne a ordonné au NHMRC au début du mois, la publication de l’étude intégrale, telle qu’elle avait été réalisée en 2012. Une décision de justice qui intervient à la demande d’associations australiennes favorables à l’homéopathie, qui soupçonnaient une étude tronquée et censurée.

Ils avaient raison ! La lecture de l’étude complète apporte des conclusions radicalement opposées à celles présentées comme scientifiques en 2015. Il existe au moins cinq affections, parmi celles étudiées, où l’homéopathie montre des « preuves encourageantes » d’efficacité en matière de traitement. Sont notamment concernées, les affections comme la fibromyalgie, l’otite moyenne, l’obstruction intestinale postopératoire, les infections respiratoires, et la gestion des effets secondaires des traitements anti-cancéreux.

Face à la levée de boucliers qu’a suscité la publication du rapport intégral, la directrice générale du NHMRC, Anne Kelso, a pris la parole pour présenter ses excuses car, « contrairement à certaines affirmations, l’examen n’a pas conclu à l’inefficacité de l’homéopathie ». On attend encore la réaction des militants anti-homéopathie à l’origine du déremboursement de la thérapeutique en France.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.