A l’heure des autoroutes de l’information, de la globalisation et des modes de vie hyperconnectés, de plus en plus de personnes se posent la question du sens de cette course vers le vide. Et se tournent vers des alternatives orientées autour de la durabilité, du respect du temps qui passe et d’une nature trop longtemps mise de côté voire méprisée.

Qu’est-ce que le slow-life ? C’est une vague de fond qui prend le contre-pied de toutes les tendances de notre époque qui cherchent à nous pousser à aller toujours plus vite, toujours plus loin… sans jamais réfléchir au sens de nos actions et à notre connexion aux éléments. Le slow-life se donne pour principe de revenir aux fondamentaux et de prendre le temps.

Prendre le temps de vivre et non de consommer. Prendre le temps de se concevoir comme un être riche et doué d’émotions. Prendre le temps de renouer avec la nature au lieu de croire à toutes les chimères d’une scientificité qui voudrait nous faire croire que plus de modernité équivaudrait à une vie meilleure et plus riche.

Initié depuis les années 1980 en Italie et aux Etats-Unis, le slow-life a pour objectif de mener une révolution globale à travers nos gestes du quotidien et notamment à travers notre alimentation. Une alimentation naturelle qui rejette les process industriels et qui défend les produits locaux – au risque de ne pas être rentable.

La philosophie slow-life, qui part du principe que nos vies individuelles sont chaotiques en raison du chaos de nos modes de production et de consommation, cherche à redonner du sens à nos sociétés contemporaines en prônant des approches naturelles et conscientes de l’empreinte laissée par l’Homme dans son environnement.

En matière de santé, l’approche slow-life trouve également une traduction pratique. C’est celle d’une médecine qui prend à la fois en compte les besoins individuels des patients en cherchant à traiter des individus dans leur globalité et qui se pose les questions de la trace écologique de la médecine conventionnelle.