La médecine victime de l’idéologie

Nous le savions, la médecine n’est pas une science exacte, contrairement à ce que certains prétendent.

Le dernier pamphlet des « nofake » contre les soit disant « apprentis sorciers » montre bien à quel point il y a un fossé entre la théorie et la pratique, entre une médecine des statistiques et une médecine de soins.

Fustigeant les initiatives thérapeutiques comme de donner des antibiotiques précocement, des anticoagulants, voire de la cortisone dans certains cas, ils ne mesurent pas ce que la médecine de soins est capable de faire dans les situations où l’expérience clinique et le bon sens prennent le pas.

Ces traitements ont considérablement réduit les hospitalisations dans nos EHPAD et le nombre de morts. Bien entendu, les études statistiques ont leur intérêt, mais pourquoi rejeter par principe l’expérience médicale de ces spécialistes qui dictent le bon sens et nous invite à rester humble devant notre champ des connaissances.

Il en avait été de même avec l’acharnement des mêmes « nofake » contre l’homéopathie, sans comprendre l’essence ce qu’elle est, l’avancement des équipes de recherche sur les hautes dilutions, l’expérience clinique de centaines de médecins. Ils préfèrent la raillerie à la science.

Mais, comme le disait Albert Einstein « il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ! ».

Par Antoine Demonceaux

Médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste

Bonjour, je m'appelle Antoine Demonceaux. Je suis médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste depuis plus de 35 ans. Je suis également le Président de l'association Centre Ressource Reims.