Les jeunes se tournent de plus en plus vers des thérapeutiques respectueuses du vivant

L’homéopathie demeure une thérapeutique plébiscitée par les Français. Un succès qui se transmet de génération en génération et que les jeunes s’approprient de plus en plus. Selon une récente étude de l’institut Harris Interactive pour Santéclaire, les jeunes apprécient l’homéopathie et y voient une pratique respectueuse du corps et de l’environnement.

 

« Écoute, confidentialité et respect », le crédo des jeunes

Pédiatres et psychologues s’accordent à le dire : les adolescents et les jeunes adultes ont besoin d’une approche médicale accordant une large place à l’autonomie. Ils souhaitent être impliqués dans la mise en place des soins qui leur sont proposés et privilégient un encadrement thérapeutique personnalisé et centré sur le patient, mais aussi sur leur vécu quotidien.

Les adolescents se montrent aussi sensibles à d’autres paramètres, comme à une attitude respectueuse et bienveillante de la part des soignants, à un environnement adapté à leur âge, à la qualité de la relation – information, écoute, confidentialité. Autant d’aspects qui leur font aimer les médecines complémentaires, telles que l’homéopathie et l’acupuncture.

Selon une récente étude de l’institut Harris Interactive pour Santéclaire, les adolescents considèrent les médecines complémentaires comme plus respectueuses de l’organisme et de l’environnement que la médecine classique. Ils constatent qu’elles n’agressent pas l’organisme et n’ont pas d’effets secondaires. Ils apprécient également le fait qu’elles ne rejettent pas de résidus dans la nature comme c’est le cas de la médecine classique avec les antibiotiques par exemple.

 

Un héritage intergénérationnel

Cet avis favorable pour les médecines complémentaires, et particulièrement l’homéopathie, s’explique en grande partie par un héritage familial. En effet, ces thérapies se transmettent de mère à enfant, de la naissance à l’adolescence. Les mamans ont davantage recours aux pratiques douces parce que celles-ci n’ont pas de de contre-indications, même pendant la grossesse. C’est le cas avec l’homéopathie, utilisée en complément des traitements classiques car sans risque d’interaction.

Chez le nourrisson, la mère s’en sert pour faire notamment face à un mauvais sommeil. Plus tard, elle l’utilisera pour lutter contre l’énurésie, les coliques, la colère, la tristesse, l’anxiété, l’hyperactivité et l’hyper-timidité, entre autres. A l’adolescence, elle conseillera l’homéopathie à sa progéniture afin d’améliorer sa pratique sportive, la préparation aux examens, la gestion du poids ou encore l’estime de soi.

 

Une approche globale pour une autonomie tout au long de la vie

Le recours à l’homéopathie et aux médecines complémentaires permet ainsi d’aider l’enfant à grandir et à devenir un adulte accompli. Mieux, il présente plusieurs bénéfices sur la santé et le bien-être en général. De fait, ces pratiques réduisent considérablement la consommation de médicaments et atténuent ou permettent de supporter leurs effets secondaires. Elles servent par ailleurs à détoxifier le corps des jeunes qui ont une addiction au cannabis, un véritable fléau en France.

En outre, elles proposent des traitements moins coûteux, donc plus accessibles aux jeunes. Enfin, le plus grand avantage de ces thérapies se situe au niveau de leur objectif : elles visent à traiter l’individu dans sa globalité pour une autonomie tout au long de la vie.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.