Patchs, gommes, pastilles… Les fumeurs essaient tous les substituts nicotiniques pour se débarrasser de leurs addictions au tabac. Certains ont échoué, d’autres y sont parvenus avec plus ou moins de réussite. Pour un résultat plus certain, la médecine intégrative a déjà fait ses preuves. Elle a l’avantage de proposer une véritable stratégie sur le long terme afin de dépasser la dépendance physique ou comportementale.

Le tabagisme est responsable de plus de 8 millions de victimes chaque année dans le monde, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé. Plus de 7 millions de ces décès sont dus à la consommation de tabac proprement dite et environ 1,2 million au tabagisme passif. Le tabagisme est connu pour être un facteur de risque de nombreuses infections respiratoires et aggrave les maladies respiratoires comme la Covid-19. Ainsi, on pourrait enregistrer plus de morts dans le monde en 2020.

La cigarette coûte de plus en plus chère 

Outre les problèmes de santé, la consommation de tabac aggrave les facteurs de vulnérabilité financière en cette période de crise économique. En effet, le fait de fumer est devenu pratiquement un luxe aujourd’hui. Le 1er novembre, pour la neuvième fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, le prix du paquet de cigarettes a augmenté de 50 centimes environ. Ce qui portera le prix du paquet à, 10 € en moyenne.  Et ce n’est pas fini : deux autres hausses sont programmées l’année prochaine (+ 50 centimes en avril 2021, + 40 centimes en novembre 2021). A titre de comparaison, le paquet de cigarettes de la marque la plus vendue coûtait en 1990 environ 10 francs, soit 1,50 €. Cette hausse constante du prix du paquet va avoir un impact évident sur le portefeuille du fumeur. Une consommation d’un demi-paquet par jour représentera une dépense de 150 € par mois et de 1 800 € par an.

L’hypnose pour cesser de fumer 

Face aux inconvénients du tabac sur la santé et sur les économies de chacun, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les substituts nicotiniques tels que les gommes à mâcher et les patchs pour arrêter de fumer. Cependant, ces produits présentent des risques de toxicité, d’effets secondaires et de contre-indications. Des conséquences qui n’existent pas avec des médecines douces comme l’hypnose. Cette thérapie cherche à modifier le comportement du fumeur par rapport à la cigarette à travers notamment la relaxation. Le praticien tente de changer la perception de la cigarette via des suggestions sur le goût, l’odeur ou le manque de souffle. Il explore surtout les causes profondes qui poussent chaque individu à fumer pour imaginer d’autres solutions.  Des études qui comparent l’hypnose à d’autres méthodes de sevrage tabagique montrent des résultats similaires aux thérapies comportementales ou aux aides pharmacologiques en termes d’abstinence à six mois. 

Une solution globale et à long terme avec l’homéopathie 

Le fumeur peut également se tourner vers l’homéopathie, une pratique sans toxicité, effet secondaire, contre-indications, interaction médicamenteuse ou accoutumance. Le véritable point fort du sevrage tabagique à l’aide de cette thérapie est qu’elle propose des solutions qui prennent en compte toutes les éventuelles conséquences de l’arrêt du tabac, comme la prise de poids, la constipation, la nervosité due au manque, les troubles de la concentration et la déprime. Comme la volonté seule ne suffit pas, en général, à arrêter de fumer, l’homéopathe élabore une véritable stratégie sur le long terme pour en finir avec la dépendance.

Le médecin prescrit un traitement spécifique en fonction de chaque individu. Comme pour les autres méthodes d’aide au sevrage tabagique, l’homéopathie doit s’accompagner d’un certain nombre de changements pour se défaire de certaines de ses habitudes. Il faut par exemple arrêter ou limiter le café et l’alcool, éviter les soirées enfumées, s’éloigner des fumeurs, se (re)mettre au sport, etc.

Pensez également à la possibilité de quelques séances d’acupuncture qui a fait ses preuves dans le sevrage tabagique.

Et puisque nous sommes en novembre, et si vous releviez le challenge du mois sans tabac ?