Dans une tribune intitulée « Non à l’exclusion des médecines complémentaires : le cri d’alarme de 534 patients », des médecins, avocats, parlementaires et comédiens soulignent le caractère indispensable des médecines douces comme l’homéopathie dans notre système de santé. Ils appellent à maintenir le remboursement de cette thérapeutique qui a l’avantage de remettre le patient au cœur de ses soins.
La crise sanitaire de la Covid-19 a mis à nu notre système de santé et montré les limites de la médecine conventionnelle. Celle-ci est renvoyée à sa propre image, alors que ses partisans attaquent les médecines complémentaires au motif qu’elles seraient inefficaces. Pourtant, elles font leurs preuves depuis maintenant plus de deux siècles à travers leurs nombreux bienfaits. Dans une tribune intitulée « Non à l’exclusion des médecines complémentaires : le cri d’alarme de 534 patients » – accessible sur le site de pétitions en ligne change.org – des médecins, avocats, parlementaires ou encore comédiens rappellent justement les avantages de ces pratiques et leur caractère indispensable dans notre système de santé. « Pour les patients que nous sommes, usagers des médecines complémentaires et intégratives : journalistes, avocats, médecins et praticiens de santé, ouvriers, artistes, enseignants, salariés de tous bords, étudiants, retraités, faire entendre notre voix est devenu une urgence de santé publique », écrivent-ils.
« Avec ces médecines, nous devenons co-acteurs de notre santé »
Les signatures du texte soulignent la capacité des médecines douces à mettre le patient au cœur des soins. Une approche souvent oubliée dans la médecine officielle. « Ces médecins ne nous considèrent pas comme de simples machines à réparer. Elles ne se concentrent pas uniquement sur la maladie mais prennent en compte toute notre individualité. Avec ces médecines, nous devenons co-acteurs de notre santé et de nos traitements », font-ils valoir. Ils souhaitent surtout qu’on ne les prenne pas pour des « crédules », des « désespérés » et des « miraculés » d’une médecine à effet placebo.
Une médecine de complémentarité et de prévention
Bien au contraire, l’homéopathie a des avantages scientifiquement prouvés. Elle permet de mieux supporter les traitements lourds, comme ceux du cancer, et offre des solutions aux patients fragiles (femmes enceintes, enfants en bas âge et personnes âgées). Aussi, elle est une médecine écologique et n’a aucun effet délétère sur l’environnement. De plus, cette thérapie réduit la surconsommation de médicaments, source d’antibiorésistance et de contamination de l’environnement. En effet, des résidus de substances médicamenteuses se retrouvent trop souvent dans les eaux souterraines et de surface. En outre, l’homéopathie œuvre à la prévention et à la promotion de la santé en particulier dans l’accompagnement des maladies chroniques (fatigue et douleur chroniques, allergies, états anxio-dépressifs, troubles du sommeil, asthme, lombalgie etc.).
Le remboursement de l’homéopathie ne coûte rien
Face à tous ces bénéfices, et au nom de la liberté de choix, les signataires appellent au maintien du remboursement à 15% de l’homéopathie. « Les médecines complémentaires et intégratives doivent rester un droit pour tous et ne pas devenir un luxe. Comme nous, chaque malade en France, riche ou pauvre, doit pouvoir accéder librement aux médecines complémentaires et intégratives de son choix. Et cela passe par le maintien du remboursement des traitements homéopathiques, dont, rappelons-le, le coût est minime pour la collectivité (environ 0,69% du budget de l’Assurance maladie) et le bénéfice majeur pour notre santé », indiquent-ils.
Parmi les signataires figurent le professeur émérite de la faculté de médecine de Strasbourg Jacques Kopferschmitt, l’ancien haut fonctionnaire du Conseil de l’Europe, David Mardell, l’assistant parlementaire Fabien Allait, la journaliste réalisatrice Françoise Schöller, le comédien Paul Gaillard et l’avocate Hasna Louzé.
