Homéopathie : quels bénéfices dans le traitement du cancer ?

En France, le cancer est la première cause de décès avant l’âge de 65 ans. Si le taux de mortalité est encore important, force est de reconnaître que les traitements sont de plus en plus efficaces. Mais le taux de guérison dépend d’une multitude de facteurs, dont le type de traitements utilisés qui peuvent être plus ou moins lourds, comme la chimiothérapie. Pour aider les patients à mieux les supporter et à se rétablir plus vite,  des thérapeutiques, comme l’homéopathie, peuvent venir en complément de ces traitements lourds. 

Selon l’Institut National du Cancer, il y a eu 365 500 nouveaux cas de cancer en France en 2011. Cette même année, le nombre de décès liés au cancer était de 147 500. Le taux de guérison dépend d’une pluralité de critères : du type, de l’étendue du cancer au moment du diagnostic, de la malignité des cellules ou de la disponibilité d’un traitement efficace, etc.

 

La chimiothérapie : efficace, mais invasive et lourde 

Aujourd’hui encore, la plupart des patients malades du cancer sont dirigés vers la chimiothérapie une fois le diagnostic établi. Ce traitement repose sur l’administration de médicaments anticancéreux. Ce traitement agit dans l’ensemble du corps et permet d’atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation. 

Malheureusement, la chimiothérapie, qui demeure l’un des traitements avec un très bon taux de réussite, est souvent difficile à supporter car lourde et invasive. Elle a même un impact sur le moral des malades dont il est essentiel de prendre en compte dans l’étape de guérison et de rémission.

 

Des médicaments homéopathiques en association avec d’autres remèdes

Tous ces éléments constituent un frein à l’efficacité de la chimiothérapie. Dans un témoignage édifiant au cours de l’émission Micro Miroir, diffusée jeudi 17 septembre dernier, l’actrice Véronique Jannot a justement mis le doigt sur ces limites. 

« J’ai fait une chimio et suis rentrée dans le cirque et dans le cycle médical dont on a beaucoup de mal à sortir. Quand on est rentré dans les pattes des médecins, c’est très difficile de garder conscience qu’on est capitaine. C’est quand même notre bateau qui est sur la mer et c’est nous qui devons tenir la barre. Et ça, les médecins ne le disent pas assez. », a-t-elle confié.

Véronique Jannot devenue par la suite dépressive, au point, selon selon elle, d’avoir des pensées suicidaires, s’est tournée vers une alternative comprenant l’homéopathie. « J’ai essayé un traitement homéopathique qui n’a pas marché, puis j’ai essayé un autre traitement, association d’acides aminés, d’une molécule homéopathique et d’acupuncture. Et au bout de même pas deux mois, j’ai senti que quelque chose changeait dans mon corps ». Avant de conclure, positive : « Passés 10 ans, ce n’est plus une rémission, c’est une guérison ».

 

Améliore la qualité de vie des patients

Comme on le constate avec ce témoignage, l’homéopathie est un véritable atout et un rôle indéniable dans la guérison du cancer en complément des traitements conventionnels. Elle diminue les effets secondaires des traitements (nausées, céphalées, troubles cutanés, douleurs musculaires et la baisses de la formule sanguine, etc.) et agit sur des symptômes n’ayant pas de traitements adaptés en médecine conventionelle. 

Actuellement, comme le rappelle le Dr Jean-Lionel Bagot dans une interview, on évalue à un sur cinq le nombre de patients atteints de cancer qui utilisent l’homéopathie en complément de leurs traitements de fond. Son usage en cancérologie a même doublé ces quatre dernières années. A travers le monde, on évalue à 400 millions le nombre d’utilisateurs. Si l’homéopathie fait autant d’adeptes, c’est aussi parce qu’elle permet d’améliorer considérablement la qualité de vie des patients. 

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.