Homéopathie et agriculture : une solution qui répond aux challenges environnementaux

D’après une étude de l’institut Harris Interactive pour Santéclaire, parue en novembre 2019, au moins 60% des Français perçoivent les médecines douces comme plus respectueuses de l’organisme et de l’environnement que les médecines traditionnelles. Dans leur esprit, ces thérapies sont en premier lieu associées à l’homéopathie, ou en tout cas, à une médecine plus naturelle impliquant plantes et huiles essentielles. Une opinion que partagent de nombreux agriculteurs.

L’agriculture face aux résidus médicamenteux et à l’antibiorésistance

Aujourd’hui, l’agriculture est à la croisée des chemins. Elle est accusée par certains de participer activement au réchauffement climatique et à la pollution des sols et des eaux. Elle doit aussi faire face à la montée en puissance des exigences de l’alimentation biologique.

Pour s’en sortir, le secteur agricole, l’un des piliers de l’économie française, se tourne de plus en plus vers les médecines alternatives. Parmi celles-ci figurent l’homéopathie, considérée par les Français comme plus respectueuse de l’environnement, selon une enquête de l’institut Harris Interactive pour Santéclaire, publiée en novembre 2019,

L’usage de cette médecine s’est développé dans les élevages en parallèle de l’essor de l’agriculture biologique, dans un souci de lutter contre l’antibiorésistance. Celle-ci peut se définir comme la tolérance par une bactérie de concentrations d’antibiotiques supérieures à celles de la population normale de son espèce bactérienne.

Le cahier des charges des éleveurs bio présente d’ailleurs de fortes restrictions dans l’utilisation des médecines conventionnelles, dans un souci de respect de l’environnement (contre les résidus médicamenteux dans la nature, par exemple), mais aussi pour protéger la santé publique.

Les éleveurs (re)trouvent l’autonomie de décision et de gestion de leur bétail

Dans les élevages, l’homéopathie s’utilise soit en curatif, c’est-à-dire en traitement de la maladie déclarée, soit en préventif, ce qui signifie en traitant les animaux en situation de risque potentiel. Dans les deux cas, l’homéopathie intègre une recherche d’équilibre globale du sol à l’alimentation du troupeau.

Aussi, parce que l’homéopathie améliore l’environnement dans lequel les vaches laitières évoluent, celles-ci développeront moins de pathologies. Cette approche devient ainsi celle de nombreux éleveurs, qui souhaitent (re)trouver l’autonomie de décision et de gestion de leur bétail.

A la clé, un bien-être général entre l’éleveur, les animaux et l’environnement. Et surtout des économies non négligeables. Le recours aux granules plus qu’aux antibiotiques pouvant considérablement faire baisser les coûts de l’exploitation et ceux des frais des vétérinaires. Si l’homéopathie améliore le bien-être des vaches et l’environnement, elle a aussi des effets positifs dans l’assiette des consommateurs avec des produits sains et bio.

« L’homéopathie est bonne pour les animaux et pour notre alimentation »

Lors des conférences bisannuelles de l’Homeopathy Research Institute , cette importance de l’homéopathie avait été soulignée par le professeur Leoni Bonamin de l’université Paulista-UNIP, au Brésil. Elle a révélé que cette thérapie est largement utilisée dans l’agriculture brésilienne et qu’elle a le potentiel d’aider à relever une série de futurs défis environnementaux.

« L’homéopathie est bonne pour les animaux de la ferme et elle peut améliorer la qualité de notre alimentation. On peut donc l’utiliser dans l’agriculture, notamment ici au Brésil pour la culture du café par exemple. Au niveau de l’environnement, l’homéopathie permet à certaines espèces de résister aux agressions. Dès lors, elle pourrait résoudre quelques problèmes de notre planète », a-t-elle résumé.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.