Le Collectif FakeMed et leur vision de la « science »

Fondé en mai 2018, à la suite d’une tribune dans Le Figaro, le collectif « FakeMed » dit promouvoir une médecine basée sur les preuves scientifiques. Dans sa quête de « vérité », il combat avec acharnement les thérapies alternatives, comme l’homéopathie, et rejette toute connaissance qui ne sort pas du moule de la médecine officielle. Et ce, au mépris d’une règle fondamentale de la déontologie de leur métier : ne juger une approche que par ses bénéfices sur le patient.

En 2018, des médecins ont rédigé une tribune dans le journal Le Figaro pour, disent-ils, promouvoir une médecine basée sur les preuves scientifiques et combattre les thérapies alternatives dont l’homéopathie. A la suite de cette tribune dit des « 124 » signée par 3337 professionnels, ils ont créé le collectif (No) FakeMed (médecins contre les fakes médecines et les fake news en santé). Mais, très vite, ils recevront plusieurs plaintes après de nombreuses interventions, surtout sur les plateaux télé. En cause ? Leur méthode et leur vision étriquée de la « science ».

Ces professionnels de la santé fonctionnent comme une bande de copains au lycée. En effet, ils procèdent par harcèlement, injures, diffamation ou encore menaces en meutes sur des cibles choisies, dont le Professeur Raoult et ses assesseurs. Cet éminent infectiologue a suscité une vive (et stérile) polémique en France à propos de son utilisation de l’hydroxychloroquine et sa prise de position dans laquelle il explique que ce médicament permettait de guérir la Covid-19. Il avait obtenu de bons résultats sur ses patients à l’IHU Méditerranée Infection de Marseille. Mais, le collectif « No » FakeMed, drapé de sa position dominante et de sa « science » toute puissance, a tourné en ridicule le très respecté Pr Raoult.

« Nemo Macron » fait « ouaf ouaf » 

Aussi, FakeMed a attaqué tous ceux qui soutiennent l’infectiologue en les traitant de « Raoultiens ». Un peu comme on traite systématiquement de complotistes tous ceux qui doutent de la version officielle d’un fait donnée par les médias et les gouvernements. Le collectif FakeMed est même allé jusqu’à porter atteinte à l’image du Président de la République.

Emmanuel Macron avait eu le malheur de tenir des propos élogieux à l’endroit du Professeur Raoult. Dans une étude fantaisiste sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinettes, l’association a comparé le chef de l’Etat à Nemo, le chien croisé Labrador Retriever-Griffon de l’Elysée. Emmanuel Macron passait alors pour un toutou qui faisait « ouaf ouaf » devant le Professeur Raoult. Un canular relayé avec enthousiasme par les grands médias (Le Monde), des revues (The Lancet) et des éditeurs, alors que des études sérieuses sur l’efficacité de l’homéopathie, par exemple, n’ont pas droit à un seul petit encadré.

Une cabale qui cache des intérêts financiers colossaux

Croyant détenir la vérité absolue, comme les détracteurs de Galilée il y a près de quatre siècles, ces médecins de FakeMed confisquent la parole publique et interdisent à d’autres scientifiques d’avoir un avis différent. Drôle de façon de rechercher la vérité ; ne nous y trompons pas surtout. Cette cabale contre l’hydroxychloroquine et l’homéopathie cache généralement des conflits d’intérêts. La plupart de ces croisés sont liés, en effet, à des laboratoires tels que Gilead, Abbvie, Novatris et Pfizer, ou sont membres de lobbies pharmaceutique tels que l’américain Agipharm.

Par ailleurs, il existe ici une mauvaise foi susceptible de plomber la lutte contre le coronavirus. On veut aujourd’hui nous faire croire que le salut de l’Humanité passera nécessairement par la fabrication d’un vaccin dans…deux ans. Or, il y a urgence face à une pandémie foudroyante. Dès lors, il apparait clairement que la santé des populations est reléguée à l’arrière-plan pour des enjeux économiques.

Le choix thérapeutique, un droit pour tous

Pourtant, la santé ne doit pas être la chasse gardée des seuls médecins agréés par les laboratoires pharmaceutiques qui depuis le début de cette pandémie estiment légitime de confisquer la parole publique. Cette secte menace le droit du citoyen à donner son avis sur sa propre santé et sur les soins qu’il acceptera ou pas. Le patient doit avoir la liberté de se tourner vers une thérapie qu’il estime bénéfique pour lui.

En complément, n’hésitez pas à lire cet article en cliquant ici.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.