La prévention par la médecine intégrative doit être au cœur de notre système de soins !

L’épidémie de la Covid-19 a remis en cause notre rapport à la santé, qui reposait jusqu’à présent sur la guérison et les traitements médicamenteux. Au sortir du confinement, nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers les compléments alimentaires et surtout vers la médecine intégrative, axée sur la prévention. Celle-ci s’impose aujourd’hui comme une priorité pour la mise en place de comportements santé tout au long de la vie.

L’épidémie du nouveau coronavirus a mis à rude épreuve notre système et notre vision de la santé. Celle-ci ne repose plus sur le traitement quand apparaît la maladie, mais sur une hygiène de vie et des comportements sains tout au long de la vie.

Selon une étude menée par Odoxa et la chaire santé de Sciences-Po, avant et après le confinement, les Français ont montré une préférence pour la  prévention santé, c’est-à-dire les comportements et l’hygiène de vie. Au-delà du système de soins, ils conçoivent la prévention comme une priorité au sortir de l’épidémie.

Pour les Français, cette prévention trouve son expression dans l’adoption de la médecine intégrative, qui combine le meilleur de la médecine conventionnelle et des thérapies alternatives. Ces dernières sont d’ailleurs de plus en plus plébiscitées par nos compatriotes.

La médecine alternative, un pilier de la médecine intégrative

D’après une étude réalisée par l’Ifop pour Natura Force sur un panel représentatif de 1 018 personnes âgées de 18 ans et plus, du 21 au 23 juin 2020, 57% des sondés ressentent aujourd’hui le besoin de renforcer leurs défenses immunitaires. Pour atteindre cet objectif, ils se tournent vers les compléments alimentaires et surtout vers la médecine alternative.

Au moins 77% des Français pensent que la médecine préventive a de l’avenir et 23% assurent consommer davantage de produits issus de la médecine alternative (compléments alimentaires, homéopathie, phytothérapie).

Dans le détail, les Français ont une préférence pour « les super-aliments (24% des Français), les tisanes spécifiques (24%), l’homéopathie (21%) et la phytothérapie (11%) ». D’après le sondage, certains profils sont particulièrement enclins à consommer des produits issus de la médecine alternative.

Il s’agit des 18-24 ans, des femmes de 35-49 ans, des parents de bébés ou de très jeunes enfants et des habitants de grandes agglomérations ou de la région parisienne.

Contre les maux quotidiens et les infections chroniques

Cette préférence de la médecine douce renforce la nécessité d’une médecine pour un meilleur parcours de soins. Dans le cas de la Covid-19, la médecine intégrative n’a pas la prétention de combattre le virus, mais peut aider à limiter les risques de contamination.

Elle lutte surtout contre les maux quotidiens, saisonniers et les infections chroniques. Des études mettent par ailleurs en avant une supplémentation en vitamine D pour augmenter la résistance aux infections telles que la grippe.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.