La prise en charge thérapeutique de la Covid-19 fait couler beaucoup d’encre encore aujourd’hui. Les experts s’entre-déchirent pour savoir qui des antibiotiques, de l’hydroxychloroquine, des antiviraux, de la vitamine D entre autres seraient le plus à même de lutter et guérir de la Covid-19 ; qui des ratés ou des réussites ont été les plus flagrants dans la gestion de cette crise.

Ces débats accentuent davantage le goût amer des incertitudes qui semblent nous guetter au regard des dernières mesures de re-confinement prises dans les pays comme le Portugal ou l’Allemagne. A cela, se profiler déjà à l’horizon les immenses profits financiers induits pour trouver un vaccin à l’épidémie. Face à cette course aux vaccins ou aux traitements qui pourront nous préserver de ce nouveau virus, ce sont les laboratoires et les pays qui s’affrontent. A cette confusion ambiante, la tricherie entre aussi dans cette partie d’échecs à l’issue incertaine : a-t-on besoin de rappeler l’affaire récente du média médical The Lancet ?

Dans ce marasme médical, les médecins homéopathes ont réussi, non sans mal, à garder la tête froide. Habitués à prendre en charge les grippes hivernales, ils ont géré la santé de leur patient en médecin et en homéopathe.

Le médecin face à la Covid-19

Le médecin généraliste n’a pas eu une posture facile durant cette crise.

D’un côté, il a été assommé de directives contraires, apprises au fils de l’eau dans la presse qui stipulaient finalement qu’il devait simplement à mesurer le niveau de risque du malade et d’orienter sa prise en charge en fonction de celui-ci.

De l’autre côté, il a été totalement abandonné en début de crise : sans masques de protection, sans test possible, sans traitement autre que d’abreuver leurs patients de paracétamol avec des risques non-négligeables.

L’exercice médical s’est fait en équilibre sur le fil.

Selon la vision des autorités responsables, la situation était simple : « faites un diagnostic clinique, surveillez et s’il ne respire plus, envoyez-le aux urgences » et le tout ? Par téléconsultation… Une gageure !

L’homéopathe face à la Covid-19

A son côté, le médecin homéopathe est, lui, habitué à prendre en charge des syndromes grippaux hivernaux. La multiplicité des symptômes liés à la Covid-19 ne lui pose pas de problème puisqu’il prend en charge ses patients individuellement. Le traitement du début de l’infection virale avec son cortège de courbatures, fièvre, céphalées et toux reste dans les possibilités thérapeutiques de l’homéopathie et permettant une prise minime voire absente de paracétamol.

La phase aiguë est, quant à elle, gérée en fonction du risque.

Néanmoins, on notera que la grande majorité des médecins contactés n’a pas eu à hospitaliser ses patients. La durée de récupération, empreinte d’une fatigue très importante, est également réduite au minimum.

La prise en charge individuelle des patients lors de cette crise sanitaire par les médecins homéopathes s’est faite selon les règles de l’art, malgré les recommandations hésitantes et souvent divergentes des autorités sanitaires, et la plupart du temps en appliquant un résultat thérapeutique simple.