Jusqu’où ira la calomnie des NoFakeMed ?

Nos amis les « NoFakeMed » se sont fendus récemment d’un pamphlet traitant « d’apprentis sorciers » des confrères qui soignent, souvent au risque de leur propre santé, des patients en difficulté.

Elle est bien loin la solidarité pour les professionnels de santé du début du confinement.

Il est connu depuis le début de la pandémie que l’état des patients qui s’aggrave subit une charge septique et une inflammation suraiguë. L’un allant peut-être avec l’autre.

Rapidement, les infectiologues ont préconisé des traitements antibiotiques probabilistes, c’est-à-dire adaptés selon l’expérience aux infections pulmonaires, pour éviter cette aggravation. Peut-on les cataloguer pour autant « d’apprentis sorciers » ?

Il serait bien sûr inconcevable de traiter toute la population par antibiothérapie, d’autant que ce virus est bénin dans plus de 98% des cas.

Mais en quoi utiliser un traitement qui a changé la donne en EHPAD où les personnes âgées mourraient par dizaines peut être condamnable ?

De même fustiger des conseils de bon sens et préventifs comme ajouter du Zinc, du Cuivre ou de la vitamine C, sans prétention de dire que cela va supprimer le virus, mais en reconnaissant que cela peut être bénéfique pour l’organisme, en quoi ces conseils sont-ils à brûler sur un bûcher ?

Une fois de plus, les inquisiteurs ne sont pas les « soigneurs » et cette pandémie qui nous a permis d’observer la réalité médicale sous un autre angle nous incite à une humilité qui est loin d’être acquise.

Par Antoine Demonceaux

Médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste

Bonjour, je m'appelle Antoine Demonceaux. Je suis médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste depuis plus de 35 ans. Je suis également le Président de l'association Centre Ressource Reims.