Endométriose : pensons aux médecines intégratives pour soulager les douleurs

Pour atténuer les souffrances ou douleurs quotidiennes dues à l’endométriose, il existe de nombreux médicaments en pharmacie. Mais il y a aussi et surtout des pratiques ou remèdes naturels, dont l’efficacité est prouvée. Il s’agit notamment des huiles essentielles, du Yoga, de la méditation, de la phytothérapie et de l’homéopathie.

20% des femmes souffrent de l’endométriose

L’endométriose, qui touche aujourd’hui une femme sur dix, est une maladie de l’endomètre, le revêtement interne de l’utérus. Elle se manifeste lorsque les cellules qui composent cet organe migrent en-dehors de la cavité utérine en passant par les trompes de Fallope et colonisent d’autres organes de l’abdomen. Les symptômes sont nombreux : douleurs pelviennes, douleurs lombaires, douleurs pendant les règles et les rapports sexuels, troubles digestifs et urinaires…Parfois, les lésions peuvent créer des kystes, qui nécessitent généralement une intervention chirurgicale.

Pour soigner l’endométriose, il existe des anti-inflammatoires et des traitements hormonaux. Mais il est aussi possible d’atténuer l’endométriose sans médicaments, avec des solutions ou pratiques naturelles.

Les pratiques physiques pour lutter contre les douleurs de l’endométriose

Le Yoga constitue la principale activité préconisée contre les douleurs liées à l’endométriose. Certaines postures du Yoga ou le recours à la respiration permettent de relâcher les tensions et se détendre, surtout au niveau des lombaires. L’on peut y ajouter le Yoga des hormones dont les positions offrent un équilibre hormonal. En général, le sport évite la rigidification des tissus et la fonte des muscles, tout en générant un sentiment d’apaisement et en réduisant le stress.

La phytothérapie et l’homéopathie comme solutions

L’homéopathie présente également des bienfaits. Des remèdes comme Chamollilla ou Colycynthis sont conseillés en cas de crampes et de spasmes ou Actea racemosa lors de règles abondantes accompagnées de migraines. La phytothérapie utilise quant à elle des plantes sous formes d’infusion ou décoctions, de gélules, de bourgeons ou d’huiles essentielles, telles que celle d’estragon (Artemisia dracunculus).

Plusieurs autres médecines douces et alternatives peuvent aussi faire l’affaire. Nous pensons à la sophrologie qui permet de retrouver l’harmonie avec son corps par la relaxation, la détente musculaire et par la respiration. Ou l’ostéopathie, qui relance la circulation sanguine et réduit les tensions ligamentaires. Citons en outre l’acupuncture, la réflexologie plantaire ou palmaire, le Tai-Chi, le Qi Gong, et le shiatsu et même l’hypnose.

Une alimentation saine en accompagnement

Toutes ces thérapies intégratives ont l’avantage de soulager sans craintes d’effets secondaires. On pourrait idéalement les accompagner d’une alimentation saine constituée de végétaux, de céréales complètes, de légumes secs, de certains épices comme le curcuma (qui a fait ses preuves contre l’endométriose), les oléagineux, les graines germées ou les légumes lactofermentés comme la choucroute.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.