Les médecines alternatives connaissent ces dernières années un réel engouement : homéopathie, aromathérapie, ostéopathie, acupuncture, hypnose…Elles font doucement, mais surement leur nid dans le paysage médical français.

Les médecines alternatives, également appelées intégratives ou complémentaires, se font leur place dans la santé en France. Peu à peu, elles s’imposent aux établissements, qui doivent répondre aux besoins des patients, séduits par ces méthodes. Ainsi, voit-on certaines pratiques intégrer des centres de santé. La maternité de l’Hôpital Privé Drôme Ardèche, par exemple, a inauguré récemment une salle d’accouchement physiologique. Objectif : permettre aux femmes enceintes de se réapproprier leur accouchement, loin du « tout médical ».

« C’est un peu comme un accouchement chez soi »

Dans la salle, on trouve un canapé, une liane de suspension, un ballon et une baignoire de type balnéo. Pendant le travail, la femme peut s’y plonger. « L’eau à 36-37° va lui permettre de se détendre. La dilatation du col de l’utérus va se faire plus rapidement » explique la responsable de la maternité, Sylvaine Montariol, au Dauphiné.

La baignoire offre des jets massants, des lumières variables, et même la possibilité d’y diffuser de la musique relaxante ou sa propre playlist. Tout est fait pour faire oublier aux futurs parents qu’ils sont dans un hôpital. « C’est un peu comme un accouchement chez soi, la sécurité médicale en plus, tout en laissant une autonomie au couple », souligne la sagefemme.

Les hôpitaux d’Aubenas et de Montélimar, ainsi que la maternité de Romans disposent aussi de ce genre de salle d’accouchement physiologique.

Les cabinets fleurissent

Outre les maternités qui proposent l’accouchement naturel, nous remarquons l’ouverture de nombreux cabinets de santé naturelle. Après vingt années passées dans le domaine médical, Cyrille Chamayou, praticienne diplômée en santé naturelle, a ouvert son cabinet à l’Espace santé, 25 chemin de Mounestié à Aussonne. Elle met ses connaissances au service de « tous ceux qui souhaitent prendre en main leur santé au naturel », rapporte La Dépêche. En s’appuyant sur un éventail de solutions naturelles, la praticienne se propose de rebooster l’organisme, de réveiller et développer sa capacité naturelle de guérison.

Bien sûr, pour ouvrir un cabinet il faut avoir les compétences et diplôme requis. Aujourd’hui, il y a un large éventail de formations en santé naturelle qui débouche sur des diplômes en phytothérapie, aromathérapie, massothérapie, acupuncture et médecine orientale, massage holistique, chiropractie ou en kinésithérapie.

Les formations de plus en plus nombreuses

Les formations en médecine alternative sont donc très variées et de durées diverses. Il existe certains enregistrements ou agréments qui attestent du niveau professionnel des étudiants, du respect de certains critères de qualité ou encore du professionnalisme de l’établissement de formation.

Avec l’essor de ces pratiques alternatives, les formations pour obtenir des diplômes dans ces domaines vont incontestablement se multiplier.