SafeMed : les 10 articles que vous avez le plus lus en 2019

La santé publique en France a connu ces douze derniers mois un vif débat autour de l’efficacité de l’homéopathie. Sur SafeMed, plusieurs articles ont été consacrés à ce sujet. L’année étant finie, nous vous proposons ici les 10 articles les plus lus en 2019.

10 – L’homéopathie sera déremboursée, et alors ?

Après avoir gratuitement matraqué l’homéopathie, les détracteurs de cette médecine douce ont obtenu son déremboursement à partir de janvier 2021. Mais au lieu que cette décision jette aux gémonies l’homéopathie, elle s’est retrouvée renforcée. Pour ces derniers, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Mais l’homéopathie, ça marche pour eux car des médicaments comme Arnica ou Apis mellifica, parmi d’autres, ont toujours fait leur preuve d’action.

9 – Médecines douces : quel regard portent les Français sur ces pratiques ?

D’ailleurs, une enquête de l’institut Harris Interactive pour Santéclair montre que les Français ont confiance en cette pratique et en sont même adeptes. Ils considèrent à 88% que les médecines intégratives sont complémentaires à la médecine traditionnelle. Et 71% des sondés disent avoir déjà eu recours à au moins une pratique de médecine douce au cours des derniers mois.

8 – Déremboursement de l’homéopathie : les professionnels témoignent

Les professionnels de la santé aussi témoignent en faveur de l’homéopathie (tous ne sont pas des adeptes forcenés du matérialisme). Parmi eux, le professeur Jean-Luc Montagnier, prix Nobel 2008 de médecine. Ou encore Marc Henry, enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg, directeur du Laboratoire de chimie moléculaire de l’état solide. Ils estiment que, si leurs collègues ne sont pas victimes de leur matérialisme exacerbé), ils sont gracieusement payés par de puissants lobbies comme « Big pharma », qui jouerait un rôle crucial dans le débat actuel. « Les pseudo-scientifiques ce sont ceux qui refusent d’admettre les faits qui bousculent nos certitudes », a critiqué le professeur Jean-Luc Montagnier.

7 – Homéopathie : les raisons d’une crise

Et il n’est surtout pas question de parler de crise de l’homéopathie, comme quoi elle n’arrive pas à faire la preuve éclatante de son efficacité. Si cette thérapeutique n’était pas efficace, on n’en parlerait pas. Au début du XIXe siècle, le ministre de l’Instruction publique, M. François Guizot, disait d’ailleurs que « si l’homéopathie était une chimère, elle disparaîtrait d’elle-même et que, si ce n’était pas le cas, elle perdurerait ». Un siècle plus tard, elle est toujours là. C’est plutôt la médecine elle-même qui est en crise.

6 – Cour des comptes, antibiotiques et homéopathie

Rien qu’en 2015, 1300 tonnes d’antibiotiques ont été consommés par les Français. C’est 2 fois plus que nos voisins Allemands et Anglais, et 3 fois plus que les Hollandais ! Le mauvais usage et la consommation excessive de ces antibiotiques provoquent entre 2000 à 12 500 décès par an en France.

5 – Homéopathie : une solution en santé publique ?

Encore plus inquiétant, la résistance aux antibiotiques se renforce au fil du temps. Une situation qui pousse certains laboratoires à s’en détourner faute de rentabilité. C’est notamment le cas de Novartis, Sanofi et Astra Zenica. Avant eux, Bayer et Elli Lilly avaient décidé de retirer leurs billes de ce marché.Dans ce contexte tourmenté, l’homéopathie pourrait être une solution en santé publique. Cette thérapeutique ne présente aucun risque, aucun effet secondaire, et prend en charge le patient dans sa globalité.

4 – « Burn-out, insomnies, cauchemars, pleurs, angoisse et dépréciation de moi »

De plus en plus de personnes témoignent dans les médias sur le bienfait que leur a apporté l’homéopathie. Une femme de 57 ans du nom de Nadège indique par exemple que dès sa naissance déjà sa mère la faisait soigner par un médecin homéopathe. Et les granules la soulageaient des insomnies, cauchemars, pleurs, angoisse et autres, là où une tonne d’antidépresseurs n’a rien fait.

3 –  « Une réponse pratique, rapide et peu coûteuse, notamment pour la collectivité »

Pour Marie-Claude F., les médicaments homéopathiques permettent d’enrayer ses épisodes hivernaux (gorge, nez, bronches, etc.) et de résoudre ses problèmes de crampes nocturnes. Cerise sur le gâteau, Bref, l’homéopathie est une réponse pratique, rapide et peu coûteuse, notamment pour la collectivité.

2 – Santé : comment serons-nous soignés demain ?

Fort de ses atouts, l’homéopathie se pose comme la médecine de demain. C’est une pratique plus soucieuse de l’individu et centrée sur sa personne. Selon un sondage Ipsos d’août 2018, les Français perçoivent la personnalisation des traitements comme une source potentielle de progrès.

1- Médecines alternatives : un enseignement universitaire contesté

En attendant, il faut donner aux médecines alternatives la place qu’elles méritent dans l’enseignement universitaire. Elles doivent toujours faire partie des formations complémentaires reçues par les étudiants en faculté de médecine. « Ne pas intégrer tous les points de vue est à mon sens une erreur. La vision reste purement technique pendant les études. Il faut avoir une ouverture d’esprit, plutôt que d’apprendre des conduites à tenir », estime le Pr Christian Hervé, président de la Société française et francophone d’éthique médicale et de l’Académie internationale d’éthique, médecine et politique publique.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.