Homéopathie : une médecine d’avenir pour les hommes et les animaux

Bien que la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ait décidé du déremboursement de l’homéopathie à partir du 1er janvier 2021, les défenseurs de cette thérapie ne baissent pas les bras. Le 28 novembre dernier, ils ont organisé un Grand colloque de défense de l’homéopathie, à l’Assemblée nationale, pour interpeller une fois de plus la ministre de la Santé.

Le jeudi 28 novembre 2019, un Grand colloque de défense de l’homéopathie s’est tenu à la salle Colbert de l’Assemblée Nationale, sous la présidence des députés Yves Daniel et Paul Molac. Les orateurs se sont exprimés toute la matinée sur le thème « L’Homéopathie, une solution en santé publique ».

Ce colloque a réuni des chercheurs, des  scientifiques, des universitaires, des médecins, des dentistes, des vétérinaires et des pharmaciens homéopathes. L’on a relevé entre autres la participation du prix Nobel de médecine, le Professeur Luc Montagnier, du Dr Hélène Renoux, Présidente de la Société Savante d’Homéopathie et du Comité Européen d’Homéopathie, du Dr Bernard Poitevin, médecin homéopathe, conseiller scientifique de la Société Savante d’Homéopathie et de Joël Siccardi, président d’AHP France (Association Homéo Patients France).

L’antibiorésistance l’une des plus graves menaces pour la santé mondiale 

Tous étaient là pour défendre l’homéopathie comme médecine d’avenir pour les Hommes comme pour les animaux. L’un des intervenants, un médecin vétérinaire s’est étonné que « le Ministère de la Santé finance des formations aux éleveurs pour qu’ils donnent plus d’homéopathie à leurs bêtes, et moins d’antibiotiques et en même temps, elle annonce le déremboursement de l’homéopathie pour les patients ». « Où est la logique ? », a-t-il interrogé ? Pour lui, il y a indubitablement une énorme contradiction.

D’ailleurs, ces antibiotiques sont à l’origine de catastrophes écologiques puisqu’ils polluent les cours d’eau, et de désastre sanitaire car ils créent des bactéries résistantes, potentiellement ultra-dangereuses. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, l’antibiorésistance est l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale !

L’homéopathie bonne pour les hommes comme pour les animaux

Au cours de son intervention, le député Yves Daniel, ancien éleveur, a raconté : « Quand j’ai parlé de l’homéopathie à mon médecin, il m’a dit : c’est bien si vous y croyez….Eh bien dans ce cas, mes bêtes y croient, à l’homéopathie ! ». A ses yeux, « C’est un joli pied de nez à ceux qui disent que l’homéopathie n’est qu’un placebo ».

Une autre anecdote, celle de la vétérinaire Jacqueline Peker, nous transporte en Amérique du Sud : « J’étais au Brésil, où j’ai aidé des éleveurs à faire des formulations homéopathiques. Un jour, on survole les champs dans un tout petit hélicoptère, quand soudain je vois des canadairs qui déversent un liquide sur les vaches ! Je demande ce que c’est… eh bien c’était le remède homéo que j’avais formulé ! », a-t-elle confié.

Ces témoignages sont le signe évident que l’homéopathie fait également du bien aux animaux, en plus des hommes.

Lors de ce colloque, on a également rappelé les écrits du député Eric Pauget, dans le Livre Blanc pour l’Homéopathie, pour avertir des  dangers du déremboursement. « J’aimerais attirer l’attention de Madame la Ministre (Agnès Buzyn) sur l’impact budgétaire du déremboursement de l’homéopathie. Une telle décision risquerait de se traduire par un surcoût pour la collectivité du fait d’un report de prescription vers des médicaments plus onéreux », a écrit l’élu.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.