Homéopathie : n’y a-t-il pas plus aveugle que celui qui refuse de voir ?

De nombreux praticiens continuent de se réfugier derrière la « religion de la médecine scientifique » pour dénigrer l’homéopathie. Ils multiplient les tribunes, sans vraiment parvenir à tuer « la bête ». Parmi eux, certains arrivent pourtant à ouvrir les yeux, au prix d’un grand renoncement. Ce fut le cas du Professeur Cazin, doyen de la faculté de pharmacie à l’université de Lille dans les années 1980.

Une de ses anciennes étudiantes, aujourd’hui devenue pharmacienne, raconte comment ce grand professeur a radicalement changé d’avis sur l’homéopathie.

L’homéopathie à l’épreuve d’un grand médecin 

Au début des années 1980, le Professeur Cazin prend connaissance des résultats d’études des laboratoires Boiron sur l’efficacité du remède homéopathique Phosphorus 9CH en cas de cirrhose, et sur le remède Arsenicum album 9CH en cas d’empoisonnement à l’arsenic. Convaincu qu’il s’agissait d’une arnaque, il décide de faire réaliser cette expérience par l’un de ses laborantins.

Celui-ci doit administrer un traitement homéopathique adapté au poison à un groupe de rats, et un placebo à un autre groupe. Le laborantin effectuant l’expérience, ne sait pas s’il donne le remède ou le placebo car la correspondance entre les flacons et les numéros est maintenue secrète. Quelques temps après, il rend compte de son expérience au Professeur. Embarrassé, il lui expliquequ’il avait refait plusieurs fois le protocole, mais qu’au final, les seuls rats survivants étaient ceux qui avaient reçus les remèdes homéopathiques.

Le Dr Cazin mis devant l’évidence 

Furieux contre son laborantin qu’il soupçonnait d’avoir été soudoyé par Boiron, le Professeur Cazin demande à son chef de laboratoire de refaire l’essai randomisé en double aveugle. Quelques semaines plus tard les mêmes résultats tombent : les rats traités par l’homéopathie ne sont pas tous morts.

Ç’en est trop pour le Doyen qui décide de mener lui-même l’expérience. Il effectue un premier test qui aboutit à la même conclusion. Malgré les résultats, le Professeur Cazin est persuadé que quelqu’un s’est introduit de nuit dans son laboratoire afin de changer les résultats. Il décide donc de refaire l’essai après avoir pris soin de changer de serrure. Par prudence, il garde les clés sur lui, de jour comme de nuit. Peine perdue puisqu’il obtient les mêmes conclusions.

Le Professeur Cazin se résout finalement à accepter l’évidence : l’homéopathie, ça marche ! Un Doyen de faculté de pharmacie qui croit en l’homéopathie ? Cela ne se pardonne pas. Très vite, il fut remplacé.

Une mauvaise approche de la part de la médecine officielle

Ce que l’on retient de cette histoire, c’est que la médecine officielle ne comprend pas l’homéopathie et refuse même de la comprendre. Emmurée dans ses « croyances », à l’aune desquelles elle se permet de juger cette thérapie, la médecine conventionnelle se discrédite. Elle veut découvrir de la matière dans les granules ; or, l’effet thérapeutique en homéopathie ne dépend pas des molécules ingérées, puisqu’il n’y en a pas dans les granules.

Si l’effet n’est pas moléculaire, il faut admettre qu’il peut être physique, mais les dogmes sont difficiles à abattre et celui qui dit qu’en l’absence de molécule, un médicament ne peut pas être actif a la dent dure et fait les choux gras des caciques de la médecine. Le Doyen Cazin en a apporté le démenti !

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.