Rapport dissimulé : l’efficacité de l’homéopathie prouvée pour 5 maladies

L’homéopathie offre une efficacité scientifiquement prouvée dans le traitement d’au moins cinq maladies, d’après un rapport des autorités sanitaires australiennes dont les conclusions ont été dissimulées depuis 2012. Selon ce rapport officiel, les granules homéopathiques sont notamment efficaces pour l’otite moyenne, l’infection des voies respiratoires des adultes, ainsi que certains effets secondaires liés aux traitements anti-cancéreux.

En 2012, le NHMRC, l’organisme public australien dédié à la recherche médicale et aux questions sanitaires, a préparé un rapport pour déterminer l’efficacité des traitements homéopathiques. Une première version de ce rapport publiée en 2015, largement censurée, a nié toute efficacité à l’homéopathie. Un rapport qui a depuis servi de base aux opposants à l’homéopathie et à tous ceux qui amalgament l’homéopathie à une forme de charlatanerie. Mais qui se révèle trompeur…

Après des années de combat judiciaire, des associations australiennes favorables à l’homéopathie ont obtenu fin septembre que le NHMRC publie son rapport sur l’homéopathie dans son intégralité et dans sa forme originale, telle qu’il a été conçu par une équipe scientifique en 2012. Un rapport non censuré dont la tonalité et les conclusions sont aux antipodes de celui mis à disposition du public par les autorités australiennes en 2015, puisqu’il insiste sur l’efficacité scientifiquement prouvée de l’homéopathie pour au moins 5 maladies.

Le rapport intégral du NHMRC évoque des « preuves encourageantes de l’efficacité de l’homéopathie », dans le traitement de cinq affections : la fibromyalgie, l’otite moyenne, l’obstruction intestinale postopératoire, les infections respiratoires, mais aussi les effets secondaires liés aux traitements anticancéreux. Par ailleurs, les scientifiques avancent des « preuves non concluantes » pour d’autres affections comme l’asthme, la fatigue chronique, ou le rhume des foins.

Face à la bronca provoquée par ces révélations, le NHMRC a été obligé de rétropédaler par la voix de sa Directrice générale, Anne Kelso, pour qui, « contrairement à certaines affirmations, l’étude n’a pas conclu que l’homéopathie était inefficace ». Une façon de se dédouaner et de laisser entendre que l’organisme australien ne serait pas responsable du déchainement médiatique mondial qui a suivi la publication de son rapport en 2015.

Du côté des défenseurs de l’homéopathie, c’est le soulagement qui prédomine. « Le premier rapport a identifié des preuves solides montrant l’efficacité de l’homéopathie dans certaines conditions médicales. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces conclusions et en tirer parti, mais quelques preuves est très différent de pas de preuves du tout », a ainsi déclaré Rachel Roberts, la directrice générale de l’Institut de recherche en homéopathie (HRI).

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.