Homéopathie et développement durable : des principes concomitants

Le développement durable est défini par Gro Harlem Brundtland, ancienne première ministre norvégienne, comme le « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Une définition qui rappelle les principes véhiculés par l’homéopathie : économie, écologie et social. Toutefois, après que la HAS ait pris la décision de ne plus rembourser l’homéopathie, l’équilibre durable sur lequel reposait le médicament a été déstabilisé, avec des conséquences néfastes.

L’homéopathie : une médecine durable

L’homéopathie repose depuis toujours sur une médecine qui se revendique au plus près des patients. Elle fait appel à une démarche de soins personnalisée qui prend en compte le malade dans sa globalité, de manière à lui administrer le juste remède. Les granules homéopathiques sont donc vecteurs de grands principes qui s’inscrivent dans la définition du développement durable, donnée par Go Harlem Brundtland, puis officialisée par les Nations Unies lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992.

La médecine homéopathique est une médecine durable, qui s’est construite au fil du temps sur des grands principes : économie, écologie, social. Au contraire, la médecine conventionnelle est encore malheureusement trop souvent axée sur la seule prescription de médicaments molléculaires sans réflexion sur la santé globale du patient. Une vision qui prédomine en France, même si de nombreux généralistes prescrivent eux aussi des granules homéopathiques.

Un système déstabilisé par le déremboursement de l’homéopathie

La décision de dérembourser les médicaments homéopathiques, prise par la Haute Autorité de Santé, a déstabilisé l’équilibre durable sur lequel reposait l’homéopathie. Cette médecine alternative assurait en effet un développement économique efficace, dans la mesure où elle ne coûtait quasiment rien au système de santé actuel, tout en garantissant la bonne santé de la population. Elle était également socialement équitable, car remboursée à hauteur de 30%, facilitant l’accès et le soin au plus démunis.

Par-dessus tout, les médicaments homéopathiques, lorsqu’ils sont rejetés dans l’environnement, ne dégradent pas l’écosystème, contrairement aux médicaments allopathiques, responsables de la pollution de la majorité des eaux de surface. Dérembourser un médicament homéopathique écologiquement responsable entraîne donc irrémédiablement la hausse de la consommation des médicaments allopathiques remboursés, mais néfastes pour l’environnement.

Une décision lourde de conséquence, pour un modèle économique, social et environnemental déjà bien affaibli par de nombreux secteurs d’activité. La médecine homéopathique s’est ainsi vu retirer le droit d’amortir les dégâts et les excès d’un modèle médical qui s’éloigne de plus en plus du corps de ses patients.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.