Prise de médicaments et conduite : un danger pour sa sécurité et celle des autres

Conduire après avoir pris des médicaments peut se révéler très dangereux pour sa propre sécurité et celle des autres. De nombreux médicaments comportent des effets indésirables qui peuvent nuire à la concentration ou provoquer une fatigue assez lourde. Près d’un tiers des médicaments seraient concernés, et un médicament sur 50 est considéré comme incompatible avec la conduite. Face à la forte consommation de médicaments en France, il convient de revoir les méthodes de soin et les substances prescrites aux patients.

Les effets néfastes des médicaments sur la conduite

Lorsqu’un patient est malade, il est commun qu’il prenne un médicament. Cependant, il arrive que ce dernier ne pense pas à regarder la notice d’utilisation, sur laquelle il est conseillé, voire interdit, de prendre le volant après utilisation. Tous les types de véhicules deviennent alors dangereux pour sa propre sécurité et celle des autres conducteurs. Ces mêmes médicaments nuisent également à l’utilisation de certains outils et autres machines pouvant être utilisées dans un cadre professionnel ou privé.

On retrouve une trace d’un médicament dangereux pour la conduite chez 10% des accidentés de la route. Bien sûr, les effets sont différents d’une personne à une autre, (d’où l’importance, encore une fois, d’une médecine plus personnalisée comme l’homéopathie), mais les effets secondaires des médicaments classiques sont sensiblement identiques : Somnolence, ralentissement des réflexes, vertiges, troubles de la vue etc…

Des chiffres alarmants : revoir les méthodes de soins généralistes

Actuellement, un tiers des médicaments comportent des contre-indications pour conduire, et un médicament sur 50 est classé incompatible avec le volant. Si l’on compare ces données avec le nombre de médicaments vendus en France chaque année, environs 3,2 milliards de boîtes, soit 48 boîtes par an et par habitant, il est normal que le nombre d’accidents sur la route dus à la prise d’un médicament soit aussi élevé.

Face à cette consommation massive de médicaments en France, et au nombre d’accidents de la route qui lui sont imputés, il est nécessaire de revoir les démarches de soin pratiquées par les médecins généralistes. La prescription de médicaments est bien souvent excessive et ne participe pas au meilleur état du patient, surtout si ce dernier doit prendre la route tous les matins pour se rendre au travail.

Surtout quand on sait que la plupart des maux peuvent être traités par les granules homéopathiques qui, elles, n’ont pas d’effets secondaires.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.