Nanoparticules : la clé de l’efficacité de l’homéopathie ?

Les nanoparticules pourraient être la clé de l’efficacité de l’homéopathie et permettre de mieux comprendre le mode de fonctionnement de cette médecine complémentaire plébiscitée par les Français, selon une enquête de la journaliste santé de Télématin Florence Ostolaza, qui a notamment échangé avec le médecin homéopathe Jean-François Masson.

En plein débat autour du déremboursement des traitements homéopathiques par l’Assurance Maladie, Télématin a proposé un reportage inédit sur les mécanismes d’action de cette thérapeutique encore mal connue d’un point de vue scientifique malgré ses effets avérés pour combattre un certain nombre d’affections.

Selon le docteur Jean-François Masson, les chercheurs s’intéressent actuellement aux effets des nanoparticules dans les traitements homéopathiques. Les nanoparticules pourraient, selon lui, permettre dans un avenir proche, de comprendre précisément le mécanisme des granules, à l’heure où il est encore difficile d’expliquer clairement leur action dans l’organisme, de la prise du médicament jusqu’aux effets curatifs.

Autre avancée dans le domaine de l’homéopathie évoquée dans le reportage : l’agro-homéopathie. Jean-François Masson a précisé que des expérimentations sont actuellement réalisées pour tester l’homéopathie sur les plantes. C’est au Maroc que le principe est aujourd’hui testé à grande échelle, pour soigner des maladies sur les arbres fruitiers. Ces études permettent, selon le médecin homéopathe, de révéler l’efficacité du traitement en excluant l’hypothèse d’un effet placebo. Jean-François Masson a précisé que « ce seront des enquêtes qui vont sortir dans les mois qui viennent et qui seront très intéressantes pour alimenter le débat ».

Un débat qui fait rage ces dernières semaines autour de la question d’un possible déremboursement des traitements homéopathiques (dont certains sont actuellement remboursés à hauteur de 30%). Un sujet sur lequel a rebondi Florence Ostolaza en demandant, faussement naïve, « à qui ce déremboursement pourrait-il profiter ? ». En cause les économies infinitésimales qu’engendrerait un déremboursement de l’homéopathie et des prescriptions supplémentaires de médicaments conventionnels, souvent plus chers. « La patientèle de l’homéopathie irait plutôt vers les médecines classiques », a conclu la journaliste.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.