Parce que nous faisions confiance à nos autorités de tutelle, nous avons joué le jeu avec les règles établies. La Haute Autorité de Santé (HAS) nous a entendu présenter les différentes facettes de l’homéopathie comme l’intérêt pour les patients, les études effectuées et en cours, son importance dans les soins de support en cancérologie et a pris acte de nos présentations.
Le service rendu au malade doit tenir compte de tous ces éléments et seule l’évaluation randomisée versus placebo est prise en compte. Il ne nous reste plus qu’une possibilité de garder l’homéopathie au service de la population, mobiliser les troupes contre ce diktat gouvernemental.
Lorsque madame Buzin, ministre de la santé, a pris la décision de remettre le sort de l’homéopathie dans les mains de la HAS, nous pensions qu’elle donnait à cette institution la possibilité de juger cette thérapeutique à l’aune de son intérêt pour la population française. C’était sans tenir compte des lobbys oeuvrant dans l’ombre et qui avaient signé son arrêt de mort.
Nous avons joué le jeu, avec les règles fixées par la HAS : toutes les parties prenants concernées par l’homéopathie pouvaient s’exprimer : patients, société savantes, syndicats, laboratoires. Plus de 115 publications ont été fournies, nous avons pu démontrer son intérêt dans différents domaines de la médecine allant des pathologies ORL chroniques aux soins de support en cancérologie. Nous avons juste oublié que la HAS a ses propres règles qui ne tiennent compte que des preuves d’une efficacité pharmacologique en oubliant tout ce que peut apporter une thérapeutique efficace et non-toxique sur la population.
Plus de 50% de la population plébiscite l’homéopathie. Nombre de politiques de tous bords nous disent leur incrédulité devant ces pratiques douteuses et leur indignation de priver la population d’une thérapeutique qui va dans le sens d’une médecine intégrative faisant alliance entre la médecine conventionnelle et les thérapeutiques complémentaires.
Continuons à nous mobiliser auprès de nos politiques pour les informer de ce risque de voir disparaître l’homéopathie.
Continuons à soutenir MonHoméoMonChoix.fr.
