« En France, chaque année, plus de 150 000 patients développent une infection liée à une bactérie multirésistante et plus de 12 500 en meurent », annonce en 2015 l’Alliance mondiale contre la résistance aux antibiotiques (Figaro, sciences, le 10 mai 2019).

A ce coût humain, s’ajoute un coût économique porté par la surconsommation française d’antibiotique.

Selon une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Pasteur, ce surcoût serait d’environ 300 millions par an.

La récente étude EPI3, portant sur plus de 8 000 patients et 800 médecins, montrait qu’à résultat thérapeutique égal, les patients soignés par homéopathie consomment 50% d’antibiotiques en moins.

C’est logique lorsque l’on considère la prise en charge dans le cadre de la médecine générale des pathologies infectieuses récidivantes notamment ORL.

Contrairement à ce qu’affirment nos détracteurs, le traitement précoce des pathologies de muqueuses (ORL, urinaires), au stade inflammatoire, par homéopathie, évite le plus souvent une évolution vers une surinfection et donc une prescription d’antibiotiques. Or le mésusage de ceux-ci en médecine générale est une des causes majeures de l’antibiorésistance.

De plus, la mise en place de traitements préventifs évite dans la majorité des cas les récidives, limitant à la fois la multiplication des consultations hivernales et le coût inhérent aux prescriptions abusives d’antibiotiques.

Continuons à évaluer cette thérapeutique dans ce secteur essentiel de la santé publique pour le plus grand bien de la population qui ne s’est pas trompée en faisant majoritairement confiance à l’homéopathie.