Parmi les principales idées reçues erronées sur l’homéopathie, on retrouve en bonne place l’affirmation selon laquelle l’homéopathie serait une médecine par les plantes. Les souches utilisées en homéopathie sont en réalité diverses, et sans exclusive quant à leurs origines. Elles sont sélectionnées et recherchées en fonction de leur seule efficacité.
A l’heure actuelle, la recherche homéopathique a développé des médicaments à partir de plus de 3.000 souches. Si les souches extraites de plantes (comme l’Arnica montana, le Belladonna ou l’Opium, parmi tant d’autres) sont nombreuses et efficaces, avec près de 1.300 souches d’origine végétale, elles sont loin d’être omniprésentes dans les traitements.
En réalité, à l’origine des traitements homéopathiques, on retrouve davantage de souches d’origines minérales ou chimiques (plus de 1.500) que de souches issues des plantes. Il s’agit notamment de traitements à base d’aluminium (Alumina), de souffre (Sulfur) ou de silice (Silicea).
Enfin, il existe 173 souches d’origine animale qui sont pour la plupart tirées de venins de divers animaux (serpents et araignées pour la plupart). On peut citer, à titre d’exemples, des traitements à base de Naja tripudians, de Vipera, de Tarentula hispana ou d’Apis mellifica.
Végétale. Minérale. Chimique. Animale. Cette variété dans l’origine des sources des médicaments homéopathiques n’a rien de surprenant au regard du principe de similitude sur lequel repose la discipline. En effet, les chercheurs en homéopathie sont en quête de tout produit provoquant des symptômes similaires à ceux qu’ils souhaitent guérir (charge ensuite de démontrer scientifiquement qu’ils possèdent des vertus curatives).
Fort de ce principe, il ne peut pas y avoir d’exclusive dans l’origine des souches utilisées. L’homéopathie se priverait d’outils utiles et efficaces si ses chercheurs se contentaient de ne s’intéresser qu’à des traitements issus des seules plantes. Cela n’a jamais été le cas et, dès son origine, l’homéopathie a été une thérapeutique ouverte et pragmatique.
