L’homéopathie est une thérapeutique complémentaire efficace pour soigner de nombreuses pathologies et affections. Ces traitements ne sont toutefois pas efficaces dans tous les cas et ne peuvent pas se substituer à d’autres traitements ayant prouvé leur efficacité pour soigner certaines maladies.
La première limite de l’homéopathie est qu’il ne s’agit en aucun cas d’une thérapeutique substitutive. Les médicaments homéopathiques ne peuvent pas remplacer des traitements prescrits par un médecin conventionnel. A titre d’exemple, en cas d’ablation de la thyroïde, aucun traitement homéopathique ne peut se substituer à la prise d’hormones thyroïdiennes de substitution.
Autre limite fondamentale de la discipline homéopathique : le traitement ne peut pas être antagoniste avec une prescription donnée par un médecin conventionnel. L’homéopathie ne peut pas jouer le rôle d’un antibiotique, d’un antihypertenseur, ni bien sûr d’un anticancéreux. En fonction du diagnostic du médecin, certaines infections ne peuvent se traiter que par antibiothérapie.
En revanche, et sans jamais remettre en cause le principe de non antagonisme, l’homéopathie est bien souvent une thérapie complémentaire. Si l’homéopathie n’a aucun effet sur les cellules cancéreuses, par exemple, cela peut aider à mieux supporter une chimiothérapie, à aider votre corps à mieux se défendre, et à améliorer la récupération de l’organisme.
Par ailleurs, l’homéopathie ne peut pas agir sur les lésions qui ne sont pas fonctionnelles (liées aux ensembles fonctionnels comme les systèmes nerveux, endocriniens, neuromusculaires ou neurovégétatifs), ou qui sont irréversibles. Pour reprendre l’exemple de la thyroïde, l’homéopathie fonctionne bien pour réguler des dysfonctionnements, mais n’est pas opérante en cas d’ablation.
Il faut également indiquer qu’il n’existe pas de traitements homéopathiques efficaces pour toutes les pathologies et les affections. La recherche homéopathique se poursuit et de nouveaux médicaments sont développés, mais ils ne parviennent pas encore à couvrir l’ensemble des conditions connues.
Enfin, et c’est une dimension très importante, l’homéopathie est limitée par la capacité de réaction de l’organisme. La réponse au traitement n’est pas garantie pour tous les patients, en fonction de leur capacité de réponse, et le traitement homéopathique ne doit pas être poursuivi s’il ne génère pas des résultats rapides et significatifs (en fonction de l’appréciation du médecin homéopathe).
