On entend souvent dire que l’homéopathie est hostile par nature à la vaccination et qu’elle s’inscrit dans le mouvement anti-vaccination en vogue ces dernières années. C’est faux. Les médecins homéopathes ne remettent pas en cause le principe de vaccination, même si certains souhaiteraient individualiser le calendrier vaccinal. L’homéopathie offre par ailleurs des solutions pour limiter les effets secondaires des vaccins.

Il n’y a aucune opposition entre homéopathie et vaccination. Si un certain nombre de médecins homéopathes (comme de plus en plus de leurs confrères conventionnels d’ailleurs) se posent des questions sur le calendrier vaccinal et qu’ils souhaiteraient le voir individualiser pour limiter les risques d’effets secondaires, ils ne s’inscrivent à aucun moment dans le mouvement anti-vaccin.

Le respect et l’écoute de chaque se trouvent en effet au cœur de la pratique homéopathique, et il est évident que le système de vaccination de masse tel que pratiqué en France (et dont les bénéfices dépassent très largement les risques) pourrait être revu et repensé pour prendre en compte les capacités individuelles à incorporer les doses vaccinales dans les mécanismes immunitaires.

Ceci étant dit, et en rappelant également que l’homéopathie n’a pas vocation à remplacer des vaccins permettant de renforcer les défenses immunitaires, les traitements homéopathiques ont prouvé leur efficacité pour limiter les effets secondaires négatifs de la vaccination (le plus souvent bénins comme des rougeurs, des irritations et des poussées de fièvre, mais également chez les tous petits des convulsions et des pertes de conscience temporaires) à travers la dilution homéopathique de vaccin.

Parmi les plus fréquemment utilisés, il est possible de citer des dilutions de vaccins comme le Morbillinum pour la rougeole, le VAB pour le BCG, ou le Pertussinum pour la coqueluche. Ces traitements permettent d’atténuer les réactions vaccinales sur des symptômes habituellement produits par la maladie.