Récemment, la revue Prescrire, indépendante d’intérêts pharmaceutiques, a recensé 90 médicaments de différentes classes thérapeutiques dont le rapport bénéfice risque est défavorable.
« Certains (médicaments) sont commercialisés depuis de nombreuses années et d’utilisation courante. Du point de vue de la santé des patients, comment justifier de les exposer à un médicament qui cause plus d’effets indésirables que d’autres du même groupe pharmacologique, ou d’efficacité similaire ? Comment justifier d’exposer des patients à des effets indésirables graves quand l’efficacité du médicament n’est même pas démontrée au-delà de l’effet placebo ou des critères cliniques pertinents pour eux ? » Revue Prescrire de février 2018, Tome 38 N°412, page 135 et suiv.
Prenons 2 exemples :
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Certains d’entre eux (diclofénac, acéclofénac entres autres), très prescrits, exposent à une augmentation importante du risque d’effets indésirables cardiovasculaires (infarctus, insuffisance cardiaque, hypertension) et rénaux (insuffisance rénale aiguë). Le piroxicam a des risques cutanés graves. De plus ces médicaments n’ont pas fait la preuve d’effets nettement supérieurs au placebo.
Les antidépresseurs
Ceux qui sont montrés du doigt (duloxétine, citalopram, escitalopram, venlafaxine) exposent à des risques cardio vasculaires graves, sans avoir fait la preuve d’effets vraiment supérieurs au placebo.
L’homéopathie, au vu de l’étude EPI3 (8559 patients, 825 médecins), a montré son efficacité dans des domaines de la santé publique et cela sans aucun effet secondaire ni perte de chance.
Dans cette étude, il a été démontré que les patients soignés par homéopathie avaient les mêmes résultats thérapeutiques que ceux soignés exclusivement par les médicaments conventionnels mais avec 50% de prescription en moins d’AINS et d’antidépresseurs et ce sans aucune perte de chance.
Dans ces exemples, les patients soignés par homéopathie le sont aussi bien, du point de vue des résultats sur leur maladie, qu’avec uniquement les médicaments conventionnels, mais avec un risque pour leur santé nettement inférieur.
Le bénéfice risque pour le patient et nettement en faveur de l’homéopathie.
