L’efficacité de l’homéopathie reconnue par une majorité de Français

Les Français sont une grande majorité à faire confiance aux traitements homéopathiques, malgré le débat en cours sur les médecines non-intégratives. C’est l’enseignement principal d’un sondage Ipsos sur le rapport des Français à l’homéopathie qui souligne que 76% d’entre eux en ont une bonne image. En dépit des critiques portées par ses détracteurs, les Français mettent en avant leur expérience positive de l’homéopathie et lui reconnaissent son statut de traitement complémentaire aux médicaments conventionnels.

L’institut Ipsos s’est penché sur le rapport des Français à l’homéopathie à la fin du mois d’octobre en interrogeant un échantillon de 2000 Français représentatifs de la population. Premier enseignement de ce sondage : les Français qui ont déjà expérimenté un traitement homéopathique sont très largement majoritaires. Ils sont ainsi 77% à déclarer y avoir déjà eu recours au cours de leur vie. Ils sont même de plus en plus nombreux puisqu’ils n’étaient que 56% en janvier 2012 et seulement 39% en 2004 selon des enquêtes précédentes.

Les traitements homéopathiques ont gagné la confiance des Français

Deuxième enseignement, les Français sont aussi majoritaires à avoir confiance dans l’efficacité des traitements homéopathiques puisque 76% d’entre eux en ont une bonne image. Cette vision positive de la médecine non intégrative s’appuie sur l’expérience des Français. S’ils sont majoritaires à s’être déjà soignés grâce aux médicaments homéopathiques, les Français qui y ont eu recours sont ainsi 74% à les juger efficaces. Une confiance qui s’établit dans la durée, puisque les Français qui ont recours à l’homéopathie y sont fidèles depuis 14 ans en moyenne. Un chiffre à mettre en relation avec l’augmentation continue des utilisateurs des médecines non-intégratives depuis le début des années 2000.

Autre point soulevé par l’étude, l’usage généralisé de l’homéopathie pour différents types de pathologie. Si les médicaments homéopathiques sont utilisés par 70% des Français dans le traitement de premiers symptômes, comme les petites douleurs ou la prévention de certaines maladies, ceux-ci sont également utilisés dans le cadre de thérapies de fond d’au moins plusieurs semaines par un Français sur deux.

Prendre en compte l’expérience des Français dans le débat sur les médecines non-intégratives

Si les traitements homéopathiques ont gagné la confiance des Français, ceux-ci se sont aussi imposés comme un complément efficace dans l’offre de soin. 71% des personnes interrogées dans le cadre du sondage estiment ainsi que l’homéopathie est complémentaire des médicaments conventionnels et 83% d’entre elles trouvent légitimes qu’un médecin prescrive de l’homéopathie en complément d’autres traitements. Une majorité de Français (58%) souhaiterait même qu’elle soit davantage prescrite dans ce cadre, quand 74% d’entre eux s’opposent à l’arrêt du remboursement des traitements homéopathiques.

L’étude de l’opinion française à l’égard de l’homéopathie éclaire ainsi le débat actuel sur les médecines non intégratives d’un nouveau jour, en redonnant la parole aux premiers intéressés : les Français, qui expérimentent au quotidien – et ce de longue date – l’efficacité de ces traitements en compléments des médicaments conventionnels. Quels que soient les thèmes de la controverse, celle-ci ne peut faire l’impasse sur l’expérience des patients qui, loin d’opposer les deux formes de médecine, mettent en avant leur complémentarité dans l’offre de soin qui leur est proposée.

Par SafeMed

Collectif de patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative.