Les thérapeutiques complémentaires

Les thérapeutiques complémentaires aux traitements conventionnels posent problème. Mais à qui ? Les patients les plébiscitent, eux que certains voudraient croire idiots, mais qui se rendent bien compte des effets positifs sur leur santé pourvu qu’elles soient dispensées par des professionnels sérieux et bien formés.

Que ce soit l’ostéopathie, l’acupuncture, la sophrologie, la psychothérapie ou l’homéopathie pour ne citer qu’elles, les thérapeutiques complémentaires gênent une partie de l’intelligentsia médicale qui crie au loup. Si elles n’étaient pas efficaces, on n’en parlerait pas !

L’OMS s’y intéresse pour des raisons médicales et économiques. Certains pays comme la Chine en ont fait un ministère dédié pour pouvoir les enseigner en toute sécurité et les évaluer.

Si la médecine par les preuves a montré une certaine efficacité dans les maladies posant le risque du pronostic vital, elle montre des difficultés en santé et dans les pathologies courantes. La montée des études portant sur la nutrition, sur l’importance du milieu intestinal, de l’équilibre émotionnel dans les maladies graves montre bien l’intérêt de mettre en commun les thérapeutiques conventionnelles et complémentaires.

Bien sûr, ces pratiques, qui traitent de la santé et du retour à l’équilibre du sujet, ne font pas les choux gras de l’industrie pharmaceutique. Le problème se pose peut être sur ce plan simplement économique. Et encore, les assurances sociales ne s’y trompent pas, elles ont tout à gagner.

La santé publique se doit d’évaluer sérieusement ces pratiques pour en définir le champ d’action et les limites. Il en va du bien-être de tous.

Par Antoine Demonceaux

Médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste

Bonjour, je m'appelle Antoine Demonceaux. Je suis médecin généraliste, homéopathe et psychanalyste depuis plus de 35 ans. Je suis également le Président de l'association Centre Ressource Reims.